Entre 2012 et 2020 plus de deux millions de résultats nominatifs au Bac (général et technologique) ont été récupérés. Les données portent sur les candidats ayant obtenu 8 ou plus de moyenne et ayant autorisé la diffusion de leurs résultats. Pour le graphique ci dessous, je n'ai retenu que les prénoms apparaissant plus de 200 fois. L'échelle de l'axe des ordonnées est logarithmique. Informations complémentaires ici.
Réalisé avec l'aide précieuse d'Etienne Côme.
Attention ! Les prénoms bougent tous un peu pour ne pas se superposer. Leur position finale diffère un peu de la position qu'ils auraient si les proportions et les effectifs étaient bien respectés.
Sociologie des prénoms, aux éditions La Découverte, synthétise une trentaine d'années de travaux de sciences sociales sur les prénoms.Ce livre peut vous aider à comprendre pourquoi les « Léa » de maintenant seront, demain, les « Mauricette » d'aujourd'hui
Baptiste Coulmont est sociologue, professeur à l'École normale supérieure Paris Saclay et chercheur à l'Institut des sciences sociales du politique. Il pense que les prénoms peuvent constituer de puissants indicateurs de position sociale.
Les différentes académies publient, chaque année, les résultats nominatifs au bac. Ces données ont été agrégées et anonymisées. Seuls les prénoms apparaissant plus de 200 fois, entre 2012 et 2020 ont été retenus pour ce graphique. Seuls les résultats dont la diffusion a été autorisée par les candidats ont été recueillis.
Les « profils » ont été établis à partir d'une classification ascendante hiérarchique.