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Les billets de November, 2004 (ordre chronologique)

Espaces, Temps et érouvim

Le numéro de novembre d’EspacesTemps.net propose un petit article sur les erouvim. Les lecteurs de ce blog y retrouveront — de manière plus synthétique — des thèmes déjà traités ici et . Mon article commence ainsi:

« Fin de l’érouve »
Nous sommes à New York, quelques kilomètres à peine au nord de Little Odessa, plus précisément à Borough Park, en plein milieu de Brooklyn, très exactement sur l’avenue F, entre Dahill Road et McDonald Avenue. La précision s’impose : de l’autre côté du panneau, la hallacha, la loi juive, interdit théoriquement au juif pratiquant de porter ses clés ou d’utiliser une poussette pendant le chabbat. De ce côté-ci, tout va bien : nous sommes à l’intérieur de l’enceinte dessinée par un érouve.

Pour lire la suite…

Cartographies états-uniennes

De très nombreuses cartes des Etats-Unis sont disponibles sur le site du département de géographie de l’Université de Valparaiso (sic!) dans l’Indiana. Ces cartes, aux formats PDF ou GIF, ont été préparées pour un cours de géographie culturelle. On y trouve des cartes de la répartition spatiales des principales Églises (catholiques, baptistes, méthodistes…), avec, aussi une carte sur la proportion de musulmans par comtés, on y trouve aussi des cartes socio-économiques fort intéressantes (répartition des revenus, de la proportion de personnes non-diplômées) ainsi que des cartes “ethniques” : les américains d’origine française, les Africains-américains, ou, la “minorité dominante” (pdf).
La plupart des données sont issues du recensement américain de 2000 (http://www.census.gov), des enquêtes du Glenmary Research Council, et du Dave Leip’s Atlas of U.S. Presidential Edition (une source de données formidables).

Critique internationale

Comment la question du mariage des couples du même sexe — question à la fois politique , sociale, culturelle et religieuse — va-t-elle évoluer avec la réélection de Bush et le passage de 11 amendements aux constitutions de 11 États interdisant les mariages “gays” ? (Je reste volontairement dans le vague…)
Un des points qui, me semble-t-il, mérite un éclairage plus précis concerne l’implication des églises “progressistes” qui se mobilisent en faveur d’un élargissement des bénéficiaires du mariage. C’est ce que j’ai essayé de faire dans un article publié dans le prochain numéro de la revue Critique internationale (n°25, décembre 2004). Je lui ai donné pour titre “Devant Dieu et face au droit”, pour donner l’idée de la combinaison de différentes “grandeurs” dans les mobilisations juridiques des Églises (et églises : denominations et congregations).
L’histoire de cet article remonte à mars dernier… ou même à 1994. En mars dernier, je rencontre, un peu par hasard, un camarade de promotion qui s’occupe maintenant de la préparation de l’émission Le Bien commun sur France Culture. Devant l’actualité du “mariage gay” (en mars, les discussions portent sur le Massachusetts et l’exemple de San Francisco a inspiré plusieurs élu(e)s américain(e)s) et mon sujet de thèse, il me propose de participer à une émission. Avec l’initiative de Daniel Borrillo, Didier Eribon et d’autres en avril, l’actualité redouble. Lors de l’émission, le 29 mai, je rencontre Gwenaële Calvès, membre du conseil de rédaction de Critique internationale, qui m’incitera quelques semaines après à proposer un article. Une fois l’article écrit, après les avis de deux relecteurs-relectrices anonymes et les corrections qui s’ensuivent, le voici enfin presque prêt (je suis en train de corriger les épreuves). Voilà en gros pour la petite histoire.
La “grande” histoire, c’est, apparemment, l’importance qu’a revêtue, pour un grand nombre d’électeurs américains, le thème des “valeurs morales” (par valeur “morale” il semble bien que l’on doive entendre les justifications religieuses de l’interdiction de toute union légale entre personnes du même sexe). Il est peut-être encore tôt pour déchiffrer ce qui s’est passé, mais il est plus qu’évident que, dans tous les États où un amendement constitutionnel était proposé aux électeurs pour interdire le “mariage gay”, cet amendement est passé haut la main. A la fois dans les États qui ont voté en majorité pour Bush, mais aussi dans les autres (Oregon par exemple). Une partie de cette mobilisation antigaie reposait sur la mobilisation intense de pasteurs et d’églises conservatrices, et plus largement, comme le soulignent Kieran Healy et Eszter Hargittai, sur l’absence d’engagement, de la part des démocrates, sur ce terrain des valeurs morales
Mon article qui s’intéresse moins aux églises conservatrices qu’aux églises “pro-gaies” apporte un éclairage différent: la mobilisation de pasteur-e-s et autres ministres du culte en faveur de l’ouverture du mariage, au nom d’arguments juridiques et religieux, laisse entrevoir la possibilité, l’existence, d’une tentative d’engagement sur le terrain de la moralité. Pas seulement dans le sens où une vie mariée monogame serait plus “sainte” ou morale qu’une autre forme de sexualité, mais au sens où ces prêtres et ecclésiastiques revendiquent le caractère saint, sacré… de l’homo-sexualité, comme “forme bénigne” de variation dans un éventail des sexualités. Ce “recadrage” des valeurs morales passe encore difficilement, apparemment.

Surprise !

Un lecteur de ce blog, Régis X., en m’écrivant hier, m’a appris que j’avais eu droit à un petit encart dans Têtu (que j’ai donc acheté). J’avais bien remarqué fin octobre que ce numéro avait suscité quelques commentaires (et d’autres commentaires encore). Et il se trouve que, dans une liste de blogs, p.110 du n°94 de novembre 2004, l’on dit de moi :
Presentation du blog de Baptiste Coulmont dans Tetu
Les statistiques du site pour octobre et début novembre ne montrent pas d’augmentation significatives du nombre de visiteurs, mais j’aimerais bien savoir si d’autres personnes que Régis X. ont découvert mon existence via Têtu.

Militants de la Bible

Je suis en train de faire le compte-rendu de divers ouvrages d’histoire ou de sociologie concernant l’engagement politique des Eglises aux Etats-Unis. Parmi ces ouvrages se trouve Militants de la Bible aux Etats-Unis, de Sébastien Fath. Les différents chapitres du livre commencent par des petites vignettes impliquant l’auteur au cours de divers séjours de recherche aux USA. C’est dans l’une de ces vignettes qu’il parle d’une des dernières chansons de Johnny Cash, à la fois chanteur de rock, de country et profondément chrétien. Le clip de cette chanson, Hurt, est ici. C’est une belle chanson sur la mort, la douleur… et le christ: des images “gore” de crucifixition font un écho aux paroles du chanteur vieillissant. A comparer avec Weapon of Choice et le formidable travail de Christopher Walken, à la nostalgie différente.

Mariages et fédéralisme

Il devient assez complexe de chercher à comprendre ce qui se passe aux Etats-Unis. Depuis 1996 et le vote du Defense of Marriage Act (DOMA) par les députés et sénateurs américains, toute une série d’Etats fédérés ont passé leur mini-DOMA : cette loi leur permet de définir un mariage comme l’union légale d’un homme et d’une femme, et de ne pas reconnaître les éventuels mariages “gays” que d’autres Etats viendraient à reconnaître. Mais les mini-DOMA prennent de plus en plus la forme d’un amendement constitutionnel, qui interdisent les mariages — et parfois les formes plus limités d’union civile — entre couples du même sexe.
Ce mouvement n’est pas un simple arc-boutage sur le mariage “traditionnel”. Du côté “conservateur”, le “covenant marriage” a été inventé qui permet à des couples de restreindre leur droit au divorce. Dans d’autres Etats, des formes de “partenariat domestique” ou d’union civile décalquent les droits locaux qu’offre le mariage aux unions formées par des couples d’hommes ou de femmes. Tout ça fait un beau paquet de spaghettis quand on essaie d’en faire une carte (lien vers la carte au format PDF) :
carte des mariages

update: il y a des différences entre ma carte et d’autres cartes publiées par le New York Times, je vais voir d’où viennent les discordances.
re-update: voilà qui est fait.

Ah… les étudiants…

Vais-je devoir, comme Howard Becker, dédier une page spécifique de mon site aux demandes d’aide des étudiants?
Hier, je reçois un mail d’un étudiant (pas un étudiant à moi, un étudiant inconnu) dont voici un extrait (j’ai conservé la ponctuation et l’orthographe d’origine) :

Bonjour Mr Coulmont,
je suis étudiant en faculté et je prépare un exposé sur les mormonts (sic). J’ai vu sur votre site que vous aviez préparé un cour (sic) sur ce sujet.
Je me permets ainsi de vous demander si vous pouvez me fournir un double de votre cour (sic) (ou alors juste le plan) pour m’aider dans ma tâche. Les Mormons n’est pas un sujet facil (sic) à traiter car, en aucun cas, on ne doit prendre position sur un point. (…)

Suivent quelques sites internet consultés pour sa recherche. Je lui réponds assez rapidement, mais, je l’espère, gentiment:

Hélas, je ne peux pas faire ce que vous me demandez : c’est vous, pas moi, qui devez faire cet exposé. Je vous conseille d’utiliser des livres plutot que l’internet : les sites comme “vigi-sectes” ont pour but explicite de “lutter contre les sectes” : s’appuyer sur eux pour faire un exposé, c’est comme s’appuyer sur le site du front national pour faire un exposé sur l’immigration.
Je vous conseille donc d’aller dans votre bibliothèque universitaire et de demander conseil à un ou une bibliothécaire : c’est leur métier.
Pourquoi est-ce que je vous conseille des livres et pas des sites internet : sur un site, tout le monde peut mettre n’importe quoi, sans que cela soit vérifié par personne. En général, un ouvrage publié a été un minimum contrôlé. Cherchez des ouvrages de maisons d’édition sérieuses, ou d’éditeurs universitaires. (…suivent quelques conseils bibliographiques…)

J’ai essayé, comme il est aisé de le constater, d’être direct et pas compliqué, aussi ai-je eu droit à une réponse enthousiaste de l’étudiant :

Merci de votre réponse, je pense pouvoir m’aider avec vos références. Cependant, pourriez vous m’aider sur le plan, car mon sujet d’exposé est “les Mormons”, et c’est assez déliquat pour trouver un plan. Ainsi si vous pouviez m’aider a (sic) forger mon plan ainsi qu’une problèmatique (sic), cela me serai (sic) d’une grande aide.

La réponse à ce mail a été plus succinte.

Oh… le même étudiant !

Les Mormons semblent inquiéter fortement un certain étudiant, qui m’avait demandé de l’aide (voir précédemment). Ayant du mal à considérer que je ne suis pas son professeur et qu’il a à faire cet exposé seul, il m’a réécrit :

bonjour,
je sais pas (sic) si vous vous rappelez de moi mais je vous ai écris (sic) la semaine dernière au sujet des mormons.
si je vous réécris, c’est pour vous demander votre avis.
voila j’ai étudier (sic) le sujet des mormons pour mon exposé.
deja (sic) je pense faire une partie histoire dans laquelle je vais relaté (sic) de la formation de ce mouvement.
la partie 2 et 3 ne sont pas encore fixées.
maintenant en ce qui concerne la problematique (sic), j’ai plusieurs propositions:
1 – Doit on qualifier les Mormons de secte ?
2 – Doit on se mefier (sic), avoir peur de ce mouvement ?

que pensez vous de ces problèmatiques (sic) ? et laquelle, selon vous, est la plus judicieuse à étudier?
(pr (sic) ma part je verrai bien la 2 du fait des différents actes réalisé (sic): viol racisme, suicide ….)
Sinon pourriez vous me fournir des ressources sur lesquelles je pourrai m’appuyer pour mon exposé ?

Je ne vais pas recopier ma réponse car elle était un peu sèche. Je lui conseillai de relire ma première réponse (où se trouvaient déjà des conseils bibliographiques), de lire des livres et pas des sites internet anti-secte et enfin de vérifier quand même un peu son orthographe… Depuis, même pas un merci.

Soutenances de thèse

Novembre et décembre, c’est, souvent pour des raisons administratives, la saison des soutenances de thèse. Signalons donc la soutenance d’Olivier Godechot :

Olivier Godechot soutient sa thèse le 13 décembre : L’appropriation du profit. Politiques des bonus dans l’industrie financière (Jury composé de Luc Boltanski, directeur d’études à l’EHESS; Robert Boyer, /rapporteur/, directeur d’études à l’EHESS; Michel Lallement, /directeur/, professeur de sociologie au CNAM; Jean Saglio, directeur de recherche au CNRS ; Philippe Steiner, /rapporteur/, professeur à l’université de Lille III ; André Zylberberg, directeur de recherche au CNRS)
Nous étudions la distribution des bonus, i.e. des primes salariales, dans l’industrie financière parisienne au cours des dix dernières années. Ceux-ci sont à la fois très élevées et très inégaux. En 2000, des chefs de salle ont touché à Paris des bonus supérieurs à 10 millions d’euros.
Même s’ils dépendent des résultats, les bonus ne sont pas une incitation optimale : leur instauration ne répond pas à une insuffisance de « l’effort » ; leur corrélation avec les cours montrent que les bonus n’utilisent pas toute l’information disponible ; ils sont d’autant plus élevés que le salaire fixe l’est. Les traders et vendeurs touchent donc des rentes.
Pour comprendre la distribution des bonus, procédure discrétionnaire, nous entrons dans l’entreprise, détaillons les sentiments de justice des salariés, les conceptions plurielles du bonus chez les chefs et les temps de négociation.
Nous analysons débats et rapports de force lors de la construction des budgets de bonus.
Nous considérons alors l’organisation du travail comme une allocation de droits de propriété sur les actifs de l’entreprise, droits qui sont le support d’une appropriation légitime et effective du profit : les salariés disposant des actifs les plus importants et les plus détachables, peuvent à la fois réclamer légitimement le profit comme le fruit de leurs actifs et l’obtenir en menaçant, véritable « hold-up », de redéployer leurs actifs en interne ou en externe.

Eglise catholique et homosexualité

Le jeudi 02 Décembre 2004 à 16h30, Rencontre-débat homosexualité et Eglise à la Bibliothèque universitaire de Paris 8

Les Presses Universitaires de Vincennes et la Bibliothèque de l’Université de Paris 8 ont le plaisir de vous inviter à une prochaine rencontre-débat  : Hélène Buisson-Fenet présentera son livre récemment paru aux PUV : Un sexe problématique : l’Eglise et l’homosexualité masculine en France (1971-2000) (lien vers amazon.fr)
Le jeudi 2 décembre 2004 à 16h30 à la bibliothèque Universitaire de Paris 8, salle des enseignants
Avec la participation de
Baptiste Coulmont et Pierre Lantz, sociologues
Jacques Cougnaud de l’association David et Jonathan

Comment l’institution cléricale justifie-t-elle ses positions homophobes dans une société française largement acquise à la reconnaissance élargie des droits individuels et de la liberté de choix ? Et dans quelle mesure, au sein de l’Église elle-même, est-il possible de tenir d’autres positions que celles de la réprobation et du refus ?Pour apporter des réponses à ces interrogations, l’auteur a mené de front des enquêtes auprès de deux associations, « David et Jonathan » et « Devenir Un en Christ » , et analysé systématiquement la doctrine catholique telle qu’elle s’énonce aujourd’hui. Il en résulte une mise en relief particulièrement originale des différentes réponses à une question d’actualité : comment être catholique et homosexuel aujourd’hui ? L’homosexualité est traitée dans ce volume à la fois comme fait de société, question théologique et pratique pastorale.

Pour plus d’information : Le site des PUV et le site de la B.U. de Paris 8
Contacts : Marion Loire /Thierry Kiéfer, Bibliothèque de l’Université de Paris 8, Service communication, 2, rue de la Liberté, 93526 Saint-Denis Cedex, 01.49.40.69.48/69.49, mloire @ univ-paris8.fr ou tkiefer @ univ-paris8.fr

L’université

J’ai hésité un long moment avant d’écrire. Les procédures de recrutement à l’université sont officiellement “bureaucratiques”, au sens de Max Weber (rationnelles, impersonnelles, systématiques…). Dans la réalité, les relations personnelles (le volume de capital social) importent autant voire plus que le volume des autres capitaux (voir à ce sujet l’article de Godechot et Mariot, “Les deux formes du capital social”; dans un numéro récent de la Revue Française de Sociologiecopie de l’article en pdf).
Parfois, comme dans le “cas” exposé ci-dessous, c’est l’indignation qui l’emporte. Le contexte, un département universitaire d’une grande université française. Le recrutement d’un nouveau professeur s’est fait en auditionnant deux maîtres de conférences de cette même université (recrutement local). Le professeur élu est — c’est de notoriété publique mais n’a jamais été mis par écrit — accusé de harcèlement sexuel et a été démis de ses fonctions dans un laboratoire de l’université. La “commission de spécialistes” a écrit au candidat malchanceux qu’il serait recruté dans six mois. De nombreuses protestations se font entendre pour regretter l’élection du mauvais candidat (sans jamais écrire ce dont est accusé le candidat). Je n’ai pas encore lu de réaction quant au fait qu’un poste avait été promis à l’autre candidat.
Il y aura un concours, le poste sera officiellement “ouvert”, il sera publié au journal officiel, il y aura des candidats (qui devront se déplacer à leurs frais)… une commission se réunira… pour finalement élire le candidat local.
Ci dessous, quelques extraits courts de mails reçus récemment, dans lesquels je souligne ce qui m’intéresse.
Extrait d’un mail du candidat non-élu

Permettez-moi de vous dire à quel point […me touchent…] les témoignages de sympathie qui arrivent sur mon mél et mes répondeurs depuis l’annonce de la décision de la Commission de spécialistes hier. Rassurez-vous, je vais plutôt bien ([…] ce n’est pas la mort).
A vrai dire, la décision d’attribuer le poste de professeur fléché […fléchage…] à […un nom…] ne me surprend qu’à moitié. A «qualité égale» des dossiers scientifiques, nos collègues […] ont décidé d’attribuer ce poste sur un critère d’ancienneté de l’HDR et de l’âge, tout en s’engageant, par écrit, à me réserver le prochain poste de prof qui sera à pourvoir dans le département. En principe, il s’agira du support libéré par […un nom…], suite à sa mutation à […une ville…].
[…]
[…le candidat élu…] devient ainsi la deuxième personne en France à occuper un poste de professeur de […la discipline…] fléché […le fléchage…], alors qu’il est, surtout depuis son départ de l’équipe […nom de l’équipe…] en […année…], mais sans doute depuis bien plus longtemps, marginalisé et très contesté dans le milieu académique des […sous discipline…] (même si cette marginalisation et cette contestation demeure relativement «invisible» aux non-initiés; il y aurait sans doute là matière à réflexion collective), comme il l’est au sein de la […discipline…] plus généralement.

Extrait d’un mail du candidat élu

C’est une victoire de la démocratie universitaire. Il y avait un poste de prof de […la discipline…] (sur les budgets Sauvons la recherche), nous étions deux au final. Les mauvaises langues annonçaient une logique de laboratoire dans lequel j’étais perdant. D’avance. Et sans appel possible.
Les collègues de la commission de spécialistes du collège A ont examiné avec soins les deux dossiers, qui chacun, avec ses particularités, était excellent, […coupure…] Mais, au vu des publications (livres et articles), et sans doute aussi des débats (qui restent secrets), j’ai été choisi.
Je devrais donc être professeur […de la discipline…] dès février 2005. Je ne suis plus un […pratiquant de la dicipline…] maudit.
Un autre poste est libre en mars 2005, l’autre personne devrait l’obtenir.