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Les billets de October, 2005 (ordre chronologique)

Nostalgie

Amusants, les Guignols d’hier soir, où la marionnette de Bernard Tapie venait fêter ses 135 millions d’euros… Grace à une combinaison de CocoaJT, SnapzPro et iMovie, en voici un extrait (format .mov Quicktime).
mise à jour : Le moment serait parfait pour une chaine française de diffuser Who is Bernard Tapie, ce documentaire un peu fou d’une américaine qui cherche à interviewer Nanard…

CAIRN : groupe de revues en ligne

François Briatte attire mon attention sur CAIRN, qui, comme persee propose le texte intégral de revues académiques. On y trouve pour le moment une soixantaine de revues, et un petit nombre (200 ?) d’articles sont en version PDF, apparemment consultables et téléchargeable sans frais (certains sont payants, notamment les plus récents). L’occasion de découvrir ou de redécouvrir :
– Renaud Le Goix Les « communautés fermées » dans les villes des États-Unis Aspects géographiques d’une sécession urbaine [PDF] dans Espace géographique, 2001, n°1 (vol.30).
– Alain Desrosières, Entre réalisme métrologique et conventions d’équivalence : les ambiguïtés de la sociologie quantitative [PDF], dans Genèses, 2001, n°43
Et tant d’autres articles…

Marche des trans

J’ai eu l’occasion d’écrire quelques lignes au sujet de quelques transsexuels/transsexuelles/transgenres il y a quelques mois, quand des parents d’élèves d’une école de Rouen avaient dénoncé au journal local une institutrice, et quand Monsieur Alliot-Marie avait empêché deux personnes de se marier parce que l’une portait des jupes tout en étant un homme ([rappel 1], [rappel 2] [rappel 3], [rappel 4]).
La Marche des trans (video format QuickTime) est l’occasion de quelques mots supplémentaires. Cette manifestation, Existrans a déjà quelques années, et s’inspire fortement des Gay pride parades, maintenant “Marche des fiertés”. Quoi de mieux pour affirmer son existence dans l’espace public qu’une forme de visibilisation routinisée, la manifestation. Surtout si cet outil fait partie d’une boîte (à outils) identitaire composée d’associations trans (ASB, Caritig, PASTT…), de porte-parole, de slogans, de revendications s’adressant à l’arène publique…
Mais simultanément, une partie du travail identitaire consiste à gommer toute différence. Mis à part celles et ceux qui revendiquent une identité transgenre plus ou moins permanente, refusant d’être assigné à un endroit sexué particulier, les autres vont plutôt demander une forme d’invisibilisation : être trans’ est pour elles et eux un moment plus que la fin d’un “parcours” qui vise le changement de sexe (civil et/ou génital).
C’est comme un paradoxe, très intéressant, qui parcourt le mouvement associatif trans, où d’un côté l’utilisation d’armes de visibilisation doit servir à une meilleure reconnaissance, et où d’un autre côté l’utilisation d’armes d’invisibilisation (rééducation vocale, hormones, chirurgie, manières de marcher…) fait partie du travail quotidien — et des exigences des médecins spécialisés auxquels sont confrontés les transsexuels : pour un exemple, lire le blog Journal d’une Trans-formation d’un-e jeune trans de Montpellier.
Pour aller plus loin, et beaucoup plus loin, la somme de Joanne Meyerowitz, How Sex Changed (Harvard University Press) est à lire. [En attendant : Existrans (Reportage de France 3, video format QuickTime)

Etudiants bloggeurs de Paris 8

(Une liste des blogs de Paris 8 est tenue à jour ici)
Une petite liste constituée au hasard :
Jud, étudiante gothique, qui entre en psychologie :

Moi à qui l’on avait dit qu’en psycho il n’y avait que des marginaux, v’la t’y pas que je me retrouve petite punk solitaire devant une armée de weshs, weshettes, filles tristement assorties en jeans, nikes, et pulles roses. Tous formant un parfait ensemble de neuneux profondément ancrés dans leur stupidité. Espèront que la psycho leur sera bénéfique.

Polo, canadien à Paris ;

Je me suis rendu à l’amphithéâtre Y, une grosse demi-boîte de conserve découpée en éventail, avec dix enveloppes pré-affranchies à 0,75€ chacune et pré adressées, l’université ne disposant pas de budget pour envoyer à leurs étudiants les documents importants en cours de session.
D’ailleurs, il ne semble pas avoir beaucoup de budget ici pour tout et pour rien. Les murs sont fissurés et sales. Les toilettes sont publiques, dans le sens que c’est au public de les entretenir. Mauvaise blague, mais c’est presque. À l’Uqàm, les employés d’entretien sont partout. Ici, je n’en ai pas croisé un seul.

Du soleil ;
Rick Parys ;
Nighfire, étudiant en arts (plastiques ?) :

Je suis arrivé à la Gare de Lyon à 9h15, le stress s’en est allé, j’ai fait mon chemin avec Ashlee Simpson dans les oreilles “no oh oh I didn’t steal your boyfriend !”. Etonnemment le métro 13 n’était pas blindé à St-Lazare. A la fac, je vais au bureau des transferts et horreur, c’était pas une file d’attente ! c’était l’entrée à un concert que je devais subir ! J’ai attendu quoi…3 bons quarts d’heures bien tassés. Puis quelque chose m’a surpris, je sais pas je dois me faire des idées, mais un mec jetai toujours des regards dans ma direction (…)

LéoO.

PrivateJoke (a.k.a. Eva) est une ancienne étudiante de Paris VIII, maintenant à Montreal :

jme suis inscrite à la bibliotheque nationale de montreal (c’est la classe! j’ai une carte de membre et tout! j’ai l’impression d’etre dans un club! c’est fun!)
elle est gigantesque et regorge de trésors… j’ai trouvé “the pencil of nature” de william henry fox talbot (dans une édition des années soixante…) pratiquement introuvable en france (du moins à la fac de paris 8, j’ai jamais cherché plus loin…)
j’vais pouvoir enfin lire les biblio qu’on me donner à la fac et que je n’ai jamais consultée!!
mais quand meme ça fait bizar.

Hélène raconte son inscription à Paris 8 (qui lui a pris trois jours) :

S’inscrire à Paris 8, ça rappelle un peu le début de l’Auberge Espagnole, au moment où Romain Duris fait les démarches de son dossier Erasmus.
Pour s’inscrire à Paris 8, c’est très simple.
1/ compléter le dossier de transfert, photocopier les documents demandés, préparer des enveloppes, des photos de ma tronchounette souriante (air légèrement ahuri… ma Laura Ingallsitude me poursuit), une lettre de motivation etc…
(…)
10/ 15h20 retour au bureau des transferts-inscriptions… qui ferme à 15h15.

Anya, étudiante en Arts

…As many of you know, I applied to this Paris 8 university in June and they didn’t bother to give me any answer till now, even though the studies start, like, next week. So after pointless metro rides to the uni, more pointless phone-calls (since they never actually answer the goddamn calls), I finally got some luck today when I went to see them for the 938422948th time…
After standing in lines in some 3 offices, I finally got rewarded with “Oh what’s your name… Hmm… Oh yeah, you’re accepted. We haven’t actually got around to send you something to tell you, but you see how BUSY we are… Just come to this student meeting on the 6th (my birthday haha) and wait for an indefinite period of time for out lazy asses to actuall send you the paperwork”. (source)

D’autres ?

Liberté de culte

Les sociologues américains Finke et Stark ont développé une théorie de l’engagement religieux fondée sur les bases d’un choix rationnel : les fidèles cherchent à maximiser, sous certaines contraintes, les profits attendus de la pratique d’une certaine religion: profits “intramondains” (la maximisation d’un capital religieux), profits “ultramondains” (les bénéfices attendus, dans l’au-delà). Les formes strictes de religion, exigeant un engagement fort, intense, permettent d’éviter les passagers clandestins (celles et ceux qui pourraient bénéficier sans pratiquer et qui dilueraient ainsi le capital constitué par les “vrais” pratiquants). Cette éviction augmente le profit attendu par ceux qui restent, rend l’engagement plus rentable… et contribue à l’augmentation du nombre de fidèles. Le résultat est contre-intuitif : il est souvent dit que c’est le caractère trop “hors du monde” de certaines Eglises qui leur fait perdre des adhérents.
Cette théorie, résumée ici à très gros traits, ne fonctionne bien que dans un régime de liberté de culte, toutes les formes de contrôle étatique apparaissant comme une barrière mise à la liberté d’entreprendre. De même que pour l’économie libérale, c’est la protection des droits des travailleurs qui promeut le chômage, de même ce sont pour Finke et Stark les bâtons mis dans les roues des mouvements religieux qui expliquent en partie le désengagement de certains du marché des biens de salut — et donc une pratique religieuse moins forte et moins répandue.
Dans ce cadre, les “nouveaux mouvements religieux”, ces PME du religieux, jouent un grand rôle théorique : leur naissance, leur éventuelle croissance ou disparition… permet de tester certaines hypothèses.

La France ne représente pas, pour Finke et Stark, un modèle de liberté des cultes. Le catholicisme y joue un trop grand rôle, la concurrence n’est pas assez développée. Et ils pourraient apporter au moulin de leur réflexion les manifestations récentes d’élus contre la Scientologie : Anne Hidalgo, adjointe au maire de Paris, manifeste contre la Scientologie (fichier vidéo quicktime). Certains petits villages d’Alsace organisent même des référendums contre l’installation de lieu de culte jéhovistes (fichier .mov), ce que le journal de TF1 relate avec un plaisir non dissimulé.

La rentrée à Paris 8

(Une liste des blogs de Paris 8 est tenue à jour ici)
J’éviterai pour le moment d’exposer la rentrée chaotique à Paris 8 (problèmes de salles, d’emplois du temps…).

Il me semble cependant intéressant de chercher à savoir comment cette même rentrée a été vécue par les étudiants de Paris VIII tenant un blog, et dont j’ai réussi à retrouver la trace :
Le Canadien Polo écrit :

C’est terrible le chaos qui règne ici à l’Université.
Bordel que c’est mal foutu.
Je devais assister au cours « Histoire de l’expressionnisme européen » (cours d’histoire de l’art du département d’arts plasiques) à 9h00. Finalement, je n’ai jamais pu assister au cours à cause de conflit d’horaire et de salle de cours. Ça arrive souvent ici.
Évidemment à 9h30, le prof n’est toujours pas là. Des rumeurs nous disent que le cours est décalé à 12h00 sur le nouvel horaire. À 12h00, je me présente à la salle et c’est un autre cours qui se donne. Je repars revoir l’horaire affiché sur le babillard et constate qu’on a aussi changé de local. Mais au nouveau local, c’est un autre cours. C’est alors qu’une fille d’arts plastiques m’apprend que le prof est venu en avant-midi! Où? Elle ne sait trop. Elle est autant consternée par le manque de communication qui règne ici.
Bordel que c’est mal foutu.
Aujourd’hui, j’ai été soulagé de savoir que j’étais sûrement le plus renseigné des étudiants étrangers. […]

Jud l’étudiante gothique en psycho :

Nous avons commencé par la psychologie cognitive. Trois heures. Notre prof est caricatural. On dirait un hippy, ou alors Jesus ! Assez jeune avec les tifs au milieu du dos et de la barbouze.
[…]
Encore trois heures après (sans pause), psychologie du développement. Sur mon emploi du temps, je lis :”Préfa 6″. Kouâââ ??!
Quand j’arrive devant ladite salle, j’le crois pas une seule seconde qu’il s’agit des baraques préfabriquées pour les travaux.
On s’entasse jusque par terre dans cet ampji de fortune. Quel prestige, Paris 8 !
Après professeur Jesus : TINTIN !! En personne !! Je me demande s’il font exprès d’engager des sosies ! […]
Psychologie sociale. Le prof ressemble à personne en particulier mais est hyper convivial. Par contre…L’amphi…..
S’ils n’ont pas de fric pour construire des salles au lieu de nous foutre dans des baraques de chantier, ils en ont a jeter par les fenêtres pour le chauffage !! Il faisait 40 degrés ! Thermomêtre à l’appui ! Je sais pas comment je suis pas morte en trois heures, sans fenêtre ouverte et sans eau !!

Rick Parys a réussi à trouver la salle, mais l’enseignant a un problème :

Ce matin j’étais dans un amphi abritant une bonne centaine de cerveaux estudiantins ainsi que celui d’un prof de critique ciné. Tout se passait paisiblement quand celui-ci décida de projeter un extrait d’un film d’Hitchcock sur le grand écran. Et c’est ce dernier détail qui a eu toute son importance.
Il se dirige vers le lecteur de DVD, y glisse le disque, appuie sur play et là….rien. Du son, mais pas d’image. Il trifouille dans le placard et sort une télécommande, puis une deuxième….puis une troisième…il appuie sur les boutons avec une maladresse déconcertante : un gosse de huit ans cherchant la chaine pour adultes! Mais moi, j’ai passé 4 ans à bosser sur des projets de type audiovisuels ; régler son problème ne me prendrait probablement pas plus de 15 secondes. Cette reflexion formulée à voix haute dans ma tête m’a provoquée une brûlure dans l’estomac engeandrant un irréversible processus d’accéleration cardiaque : et si j’allais l’aider? […]

Nightfire lui aussi fait un compte-rendu détaillé :

Mais parlons de la petite vie sociale et administrative de la fac.
Les ouvertures des bureaux n’en parlons pas, ça travaille 4h et ça vous claque la porte au nez, et si vous avez de la chance quand c’est ouvert on vous renvoie dans un second bureau si possible à l’extremité du bâtiment. J’ai découvert que l’université comporte 3 bâtiments principaux : Arts, Langues, Informatique. C’est grand, ça fait mal aux pieds.

Mise à jour
Histoire sans fond dans “Fac, mon amour”, raconte une rentrée un peu floue :

La fac, c’est un vrai bordel. Mais ça, on le savais.
Certe.
Ce qu’on ne savais pas, c’est que ça l’est aussi pour les profs.
Ce matin, départ pour la fac a 12h15. Pour un rendez vous à 14h. Tout est normal.
Et puis arrivée à la fac, impossible de trouver le batiment concerné. A croire qu’il a disparu. Non! Il est simplement… Caché tout en haut d’un autre batiment. On voit tout de suite que ce n’est pas une fac de scientifiques. Niveau logique, ça laisse tout de même à désirer.

Les épisodes précédents : les étudiants blogueurs de Paris 8
Et pour celles et ceux qui apprécient la vie politique de Paris 8, un rappel de la grève des anthropologues

Religion et homosexualité dans les années soixante

Le groupe LGBT Religious Archives Network vient de mettre en ligne une sélection d’archives du “Council on Religion and the Homosexual”. Ce “Council” regroupait, à partir de 1964, des membres du clergé et des membres d’associations homosexuelles de San Francisco. Si des travaux d’historiens et de sociologues (John D’Emilio dans Sexual Politics, Sexual Communities, Nan Boyd dans Wide Open Town, Elizabeth Armstrong dans Forging Gay Identity) se sont penchés sur cette alliance, il est toujours intéressant de pouvoir consulter certaines des sources “en ligne”.
C’est une descente de police lors d’un bal homosexuel du Nouvel an 1965 qui montre l’efficacité d’une coalition clergé-homosexuel: la conférence de presse qui suit, où les pasteurs expriment leur outrage face à la police, suivi d’une retraite tactique de la police, est restée comme un événement “fondateur”.

CNRS

Michel Maffesoli nommé (par le ministre) au conseil d’administration du CNRS ?

A ce scandale interne s’ajoute l’étrange nomination par le ministère du sociologue Michel Maffesoli, professeur à Paris-V, au conseil d’administration, au titre des personnalités scientifiques. «Même pas de droite», précise François de Singly (sociologue à Paris-V), Maffesoli s’est fait remarquer […] comme directeur de thèse d’Elisabeth Teyssier, l’astrologue de François Mitterrand. Une «mascarade» commise «sur ordre» qui, en voulant réintroduire l’astrologie à l’université, n’a pas amélioré l’image des sciences humaines dans les labos.
source : libération

De plus, comme le souligne une lettre-ouverte-pétition :

Une seule femme figure […] dans une liste de 21 membres dont 12 personnalités qualifiées nommées par décret pris sur proposition du Ministre chargé de la recherche. Le précédent conseil en comprenait 7. Dans un organisme qui a fait de la parité une exigence majeure de sa politique interne, le constat est pour le moins surprenant : le monde scientifique et universitaire ne manque pas de femmes de haut niveau capables de siéger dans une telle instance.

Le site un peu shabby-crappy de l’Association française de sociologie (entièrement fait à la main apparemment…) s’en émeut lui aussi. Par ailleurs une pétition : Un conseil d’administration du CNRS doublement inacceptable ! est ouverte à la signature sur liens-socio.org.

Des bombes gaies ?

Très étrange, cette histoire polonaise :

Un groupe homosexuel revendique la pose de fausses bombes à Varsovie
AFP 20.10.05 | 15h54
Une organisation inconnue d’homosexuels a revendiqué jeudi la pose de plus d’une dizaine de fausses bombes dans différents points de Varsovie, provoquant un chaos dans la capitale polonaise.
“Vous paralysez notre vie alors nous allons paralyser la vôtre”, ont écrit les auteurs d’un courriel adressé à plusieurs rédactions de médias polonais, signés “Brigades Power gay”.
source : le monde

Après tout, pourquoi pas… l’attentat peut probablement être considéré comme une ressource à mobiliser dans le cadre d’une mobilisation collective… Mais ça me semble plutôt ressembler à une fausse revendication.
mise à jour du 23/10 : Pédérama revendiquerait presque…

L’Ecole normale supérieure

Mon alma-mater va-t-elle fusionner ? M. le Maudit se penche sur un débat académico-politico-journalistique (eh… il y a des normaliens un peu partout, même Baverez en est).

Diffusion du travail universitaire (homosexualités, etc…)

Saviez-vous qu’Eric Fassin avait une sorte de “page secrète” sur laquelle il est possible de lire une dizaine de textes en ligne, dont une communication très claire donnée récemment devant la “Mission d’information sur la famille et les droits des enfants” de l’Assemblée nationale :

Conjugalité et filiation à l’aune de la démocratie sexuelle
Si le pacte civil de solidarité marque une étape importante dans l’évolution du droit et de la société en France, c’est qu’il s’inscrit au croisement de deux logiques démocratiques. D’un côté, il participe d’une logique d’égalité : c’est la raison pour laquelle il est ouvert également aux couples de même sexe et de sexe différent. Cette logique d’égalité entre les sexualités vient ainsi prolonger l’évolution des lois et des normes portant sur l’égalité entre les sexes. D’un autre côté, le pacs relève d’une logique de liberté : non seulement le mariage s’assouplit, et devient moins contraignant, mais aussi, en même temps, la conjugalité se résume de moins en moins au seul mariage. C’est ainsi que notre société et notre droit renoncent progressivement à stigmatiser le divorce, mais aussi le concubinage, et même les naissances hors mariage. Entre le concubinage et le mariage, le pacs marque un degré intermédiaire dans les droits et les devoirs conjugaux.
Lire la suite…

Par ailleurs, l’émission La nouvelle Fabrique accueillait aujourd’hui Régis Revenin et Florence Tamagne, deux historiens de l’homosexualité. L’émission est disponible au format RealMedia pendant encore un petit moment. Revenin est l’auteur d’un livre sorti il y a quelques semaines, Homosexualité et prostitution masculines à Paris (1870-1918).