Diminution du nombre de sex-shops
L’Atelier Parisien d’Urbanisme, ou APUR, gère une base de données, “BD-COM”, sur le commerce parisien. Les études réalisées en 2000, 2003 et 2005 laissent voir l’évolution récente des quelques 62 000 commerces. Entre 2000 et 2003, le nombre de sex-shops était resté stable (+1,7%, soit 2 de plus). Entre 2003 et 2005, c’est une chute brutale à laquelle on assiste : -7%…
Graphique : évolution du commerce parisien (PDF) — L’étude sur le commerce est disponible à partir du site de l’APUR.
Comment expliquer cette diminution ? C’est en partie le travail que j’essaie de réaliser en ce moment : action municipale (gentrification programmée du boulevard de Clichy), banlieu-isation des sex-shops (qui ouvrent dans les villes d’Ile de France comme Houilles), développement du commerce par correspondance, des sex-shops haut-de-gamme qui ressemblent à des magasins de lingerie féminine (Yoba, Amours délices et orgues…)… A mon avis, un certain nombre de magasins récents ne sont pas comptés comme sex shop par l’APUR. C’est à voir. Comme il est à voir où précisément ils disparaissent.
Mes autres billets sur les sex-shops
1 commentaire
Un commentaire par ralphy (02/12/2005 à 19:44)
La taille de ces magasins pourrait aussi être intéressante à étudier. Si un unique hypermarché avait ouvert, il serait logique de croire qu’il attire des clients de nombreux petits magasins. Aussi, le chiffre d’affaire total généré par les magasins ouverts pourrait être intéressant à regarder.