Familles archicubiques
Parmi mes lectures favorites figure L’Archicubier, l’annuaire des anciens élèves de l’Ecole normale supérieure. Il y a désormais un archicubier des vivants, et un archicubier des morts, recensant les morts de l’année écoulée, et leur consacrant une notice, plus ou moins longue. Bourdieu, qui avait étudié ces nécro, en même temps que les Rapports du Jury, écrivait qu’elles
mettent encore en oeuvre, dans le jugement dernier que le groupe porte sur l’un de ses membres disparus, les principes de classement qui ont déterminé son agrégation au groupe.
Bourdieu, Pierre, La noblesse d’Etat, Paris, Minuit, p.64
Cette année, L’Archicubier se dote d’un camarade, qui “succède au Bulletin de la Société des Amis de l’Ecole normale supérieure, nommé L’archicube (ISBN : 978-2-7288-0377-3). On y trouve, page 154, l’extrait suivant, qui ravira critiques et hagiographes de l’illustre institution :