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Billet publié le 12/11/2006

Pour qui écrit-on ? (Par “on”, j’entends les sociologues) Le plus souvent, pour des collègues : la sociologie étant une science relativement cumulative, les productions s’appuient sur des travaux connexes, les discutent et les critiquent. L’intérêt de tel article se comprend alors souvent en relation avec les propositions de tel autre.
Mais la sociologie n’est pas qu’à visée interne :

Nous estimerions que nos recherches ne méritent pas une heure de peine si elles ne devaient avoir qu’un intérêt spéculatif.
Emile Durkheim, De la division du travail social, p.XXXIX (préface de la première édition)

Cependant, sur le terrain de la résolution des problèmes pratiques, les sociologues sont en concurrence (et peut-être pas les mieux placés dans cette concurrence). L’oeuvre de traduction (du “théorique” au “pratique”, que Durkheim semble considérer comme assez facile) et les contraintes propre au passage d’un champ (académique) à un autre (journalistique par exemple) peuvent poser problème : les règles d’énonciation les plus évidentes pour les uns ne sont pas celles des autres.
C’est en partie avec ces réflexions en tête que j’ai mis en ligne des extraits des prises de parole de Thomas Sauvadet, invité multiple sur les chaînes, petites ou grandes, suite à la sortie de deux ouvrages ces derniers jours [Jeunes en danger, jeunes dangeureux, et Le Capital guerrier].
Et c’est aussi pour faire un peu de publicité : T. Sauvadet sera invité de l’émission Bouge la France ![1], demain lundi 13 novembre, sur Public Sénat…

[1] : quel titre étrange…

[yarpp]