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Petites choses intéressantes du dimanche, publiées le vendredi

Billet publié le 16/02/2007

Toujours sans copier phnk (il en est au volume 46…) :

  • Eklektik, doctorant, fait part de ses difficultés à obtenir de son directeur de thèse une présence minimale :

    Comme je compte m’inscrire à la biblio de science-po pour avoir accès à de la documentation sur la Russie, j’ai besoin d’une attestation de mon directeur de thèse. Or celui-ci ne répond jamais à mes mails (des amis connaissent la même situation), je suis donc allé today à sa permanence, il était pas là, il n’y a d’ailleurs plus d’horaires de permanence affichés (génial). Parti donc voir la secrétaire du département, qui m’a expliqué qu’il lui a interdit désormais de donner des attestations en son nom aux étudiants… Elle ne peut rien faire, ne l’a pas vu depuis belle lurette, ne sait pas s’il est sur Paris. Déja ya quelques mois, j’avais besoin d’une lettre de recommendation pour postuler à une bourse de mobilité mais il n’avait pas répondu aux mails et le délai de dépôt de dossier avait expiré… génial.

  • Jean Baubérot connaît les blogs, mais il réinvente aussi le flux RSS :

    Plusieurs internautes qui ont mis ce Blog parmi leurs “favoris” me signalent que, lorsqu’ils cherchent à savoir s’il y a de nouvelles Notes sur le Blog et qu’ils cliquent, ils sont renvoyés à d’anciennes Notes de la rubrique “Actualité”… comme s’il n’y avait pas de Notes depuis longtemps. Je leur indique
    […] que s’ils ont des difficultés à parvenir à ces Notes, il leur suffit d’aller sur Google, de taper “Baubérot” et là, dès le début de la première page, ils ont (en vert) la référence du Blog, ils (elles) cliquent et (normalement) trouvent la dernière Note.

    Il a déposé le brevet 2007-BH255461X concernant le baubéRSS (XML-transitional-àlamain).

  • L’ouvrage de l’ancien président de Paris VIII, Pierre Lunel, Fac, le grand merdier ? circule, en version PDF scannée (un peu comme le Grand Secret de Gubler en 1996), de mail à mail autour de l’université. Extraits :

    Le bureau présidentiel est un cadre pittoresque, tout entier recouvert de bois, ce qui m’apparaît vite oppressant. Il faut transformer cela. Le service général, qui dans les universités comprend une flopée de corps de métier (menuisiers, peintres, etc.), se met en quatre pour me satisfaire. Rien à ce moment-là n’était assez beau, ni assez rapide, pour le nouveau président. Cette redécoration complète du bureau, quel qu’en soit le résultat esthétique, déplaît à certains, considérant que je dilapide le « patrimoine familial » à des fins personnelles. (…)
    Je m’empresse d’adresser un courrier au personnel IATOS pour lui signifier à mots couverts que c’est l’hôpital qui se fout de la charité, et que puisqu’ils attachent tant d’importance aux sorties budgétaires, il est temps pour tous de faire des économies. Après tout, ce n’est pas difficile d’éteindre la lumière en
    sortant d’un bureau, d’une salle de cours ou d’un amphithéâtre, de fermer un robinet, ou d’éviter d’appeler des téléphones portables pendant des heures à partir de postes fixes.

    La semaine prochaine, je vous donnerai à lire les pages où Lunel donne des conseils de mode et de coiffure au monde enseignant… Et là, c’est l’hôpital tout entier — avec les cliniques privées — qui se moque de la charité.

  • Mon collègue Claude Dargent, professeur au département de sociologie (c’est la même personne que ce Claude Dargent là) est candidat socialiste à la députation, dans le 15e arrondissement. A la pointe du progrès, il propose à l’écoute ses podcasts participatifs, sur son blog.
  • Ai-je bien lu ?

    Le vendredi 16 mars 2007 la Fête des Fous aura lieu à Paris 8.
    Mais qu’est ce que c’est ? Tous vos projets les plus frappadingues sont les bienvenus ! Tout le monde peut proposer son animation, quelle qu’elle soit sur toute la fac, par exemple un spectacle, une expo, un atelier…
    La fête sera aussi l’occasion de se déguiser, de changer le quotidien. La fête de fous, une fête dont fous [sic] êtes le héros.

    Sans doute… sans doute

  • Toujours à Paris VIII, le professeur Pierre Bayard (littérature française) écrit un livre destiné à apprendre à parler des livres qu’on a pas lu. Je ne l’ai pas lu, mais je suis certain que c’est tip top ! (J’en ai lu d’autres, des Bayard). Sur France2, Philippe Tesson n’apprécie pas. Cela donne le mauvais exemple :

    Les premières pages de Comment parler des livres qu’on n’a pas lu sont sur le site des Editions de Minuit. Toutes les autres pages sont sur amazon.fr. Les journalistes adorent ce livre. Enfin un universitaire légitimant leur pratique professionnelle ?

[yarpp]

6 commentaires

Un commentaire par Enro (17/02/2007 à 16:27)

Dans l’émission, Pierre Bayard parle d’un “personnage de Musil”, bibliothécaire, sans mentionner de quel livre il s’agit (Musil n’a pas écrit que “L’Homme sans qualités” !). Ce qui montre 1) qu’il n’a pas lu le livre en question et en a seulement entendu parler, ou 2) que les téléspectateurs qui ne connaissent pas Musil n’iront pas le lire de toutes façons.

Intéressante mise en abîme, ou preuve par l’exemple…

Un commentaire par Baptiste Coulmont (17/02/2007 à 16:35)

A cela, j’aimerai pouvoir répondre que je n’ai pas vu l’émission, mais je ne peux même pas ! Mais je pense pouvoir dire que personne, autour de Bayard, n’avait lu son livre !

Un commentaire par erwan (19/02/2007 à 16:18)

@Enro
Ayant moi-même lu le livre de Bayard, il cite longuement Musil en exemple. Il l’a donc bien lu ;)

Un commentaire par Baptiste Coulmont (19/02/2007 à 16:23)

@Erwan : Certes, mais comme c’est un livre qui parle de livres “qu’on n’a pas lu”, et que le livre de Musil s’y trouve mentionné, on pourrait considérer cela comme une preuve qu’il n’a pas été lu…

Un commentaire par Boîte noire » Archive du blog » Les petites choses utiles du mardi, vol. 47 (20/02/2007 à 14:04)

[…] Il y a celles de Baptiste, de Jérôme, et d’Amanda (en standby). Voici les miennes (note aux lecteurs attentifs : dû au rythme de publication pas toujours très régulier, les petites choses utiles ont déjà soufflé leurs bougies le 10 janvier 2007 – vol. 1 – et ont méchamment pris du poids avec le temps). […]

Un commentaire par Enro (20/02/2007 à 19:24)

Bon, saura-t-on de quel livre de Musil il s’agit ? Ou bien devrons-nous nous contenter, nous aussi, de ne pas le lire ?… ;-)