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Les rebus divers du lundi

Billet publié le 19/03/2007

Ne sachant que faire de ces morceaux d’information sur les sex-shops, qui ne s’insèrent pas toujours dans un discours généralisateur et analytique, les voilà dans le désordre :
Le boulanger patron de sex-shop de Saint-Béat, après les journaux télévisés et le “Morning Café” de M6, se retrouve sur “Incroyable mais vrai” :

Le commentaire d’Eric Darchis.

En façade d’un sex-shop rue de la Gaîté (75014, Paris) : la description technique d’une cabine de visionnage.
Cabine rue de la gaité
Au Japon, une chaine de magasin s’empare de la masturbation payante : “Treasure Island” (Takarajima). Admirable Design, le blog de Masayoshi Sato, les décrit :

De l’extérieur cela ressemble à ces inombrables sex shops de tous les pays du monde. Mais les Japonais ne s’y trompent pas. La nouvelle chaîne à l’enseigne de Treasure Island (Takarajima) ainsi que des initiatives privées, sont réservées aux plaisirs solitaires. Même si la nuit (car c’est ouvert 24 heurs sur 24) vous pouvez vous y rendre avec votre meilleur (e) ami (e). Mais ce sera alors, deux fois plus cher.
L’intérieur est lui, très luxueux : des écrans plasma pour un fantasme sur grand écran, un fauteuil-relax massant de grand confort pour plus de volupté et des toilettes à cuvette or, pour le côté design bling bling !
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Une vidéo silencieuse : la visite du sex-shop de Saintes. Sur le site de ce magasin l’on peut lire :

Cinema sex shop saintes
Pour 10€, vous pouvez accéder aux 2 salles de cinéma (une salle hétéro et une salle gay) tout au long de la journée. 9 tickets achetées, la 10° et offerte. Si vous ne pouvez pas garder vos tickets, nous avons une solution simple et discrète.
Le cinéma permanent est gratuit pour les femmes et les couples hétéros

Un grossiste de sex-shop est soupçonné de détournement de fonds :

LE PARISIEN, 23 février 2007, (section Val D’Oise), Damien Delseny
Domont, Enquête financière autour d’un fournisseur de sex-shop
DE L’ABUS de bien social, du blanchiment d’argent, une société spécialisée dans la fourniture d’articles pour les sex-shops et une banque luxembourgeoise. Voici les quelques éléments d’une information judiciaire ouverte depuis plusieurs mois à Pontoise et qui vient de connaître un sérieux coup d’accélérateur. La semaine dernière, les trois membres d’une même famille ont été mis en examen par un juge pontoisien pour « abus de bien social », « banqueroute » et « blanchiment d’argent ». […]
Après la mise en examen de l’ancien patron de BB Distribution et de ses proches, l’enquête va se poursuivre pour évaluer avec précision l’ampleur des détournements. « Mais le dossier est déjà copieux, notamment en raison de certains articles saisis dans le stock de l’entreprise et placés sous scellés », sourit une source proche de l’enquête faisant allusion aux revues et gadgets variés plus habitués à nourrir les rayonnages des sex-shops que ceux des archives des tribunaux.

La rue Saint-Denis perdrait ses magasins traditionnels. Le Maire se réjouit (extrait du journal Métro, 22 février 2007) :
2007 02 22 metro saint denis sexshops

Le salon parisien de l’érotisme, Eropolis, est décrit dans Libération :

Salon Eropolis ce week-end au Bourget :
«Je suis en haut, je suis Madonna»
Salon Eropolis ce week-end au Bourget
Par Ondine MILLOT
QUOTIDIEN : samedi 17 mars 2007
Dix heures et demie, vendredi matin. Ciel gris plombé et hangar cafardeux du parc des expositions du Bourget. Entre deux vigiles armoires une petite bombe blonde fait des bonds. «Laissez-nous passer, on est les artistes !» Elle porte un mini corsaire en avance sur le printemps, une veste tout aussi rétrécie, une casquette noire avec des têtes de mort dorées. Amal, 25 ans, «professeur de danse et strip-teaseuse», fait depuis trois ans partie de l’équipe d’Eropolis, salon de l’érotisme itinérant. Après Marseille et avant Caen, Avignon puis Béziers, les voilà à Paris. «La plus grosse date», souligne Amal. Dans une demi-heure le salon ouvre ses portes, dans quarante minutes elle doit être sur scène. […]

SexyAvenue / Dreamnex, dont j’avais déjà parlé ici, est autorisé à vendre ses actions en bourse :

Sexy Avenue : quand le charme s’invite en Bourse, Marseille, Le Figaro, ALIETTE DE BROQUA.
Publié le 19 mars 2007, Actualisé le 19 mars 2007 : 08h3
La société DreamNex, qui exploite le site, est un vétéran de la vague Internet.
UN PEU de charme dans le monde de la finance… Le site Sexy Avenue.com prépare son entrée à la Bourse de Paris, sur l’Eurolist C. Arrivée prévue le 27 mars. En sept ans d’existence, ce sex-shop virtuel est parvenu au premier rang français des sites de charme. C’est à sa manière un vétéran de la bulle Internet.

[yarpp]