La Sorbonne imaginaire de Robert Ludlum
L’auteur de The Bourne Trilogy n’a sans doute pas mis beaucoup de pieds en France… Ni visité nos formidables bibliothèques universitaires. Sa Sorbonne, mentionnée en passant dans The Bourne Identity est aussi farfelue que le Paris du DaVinci Code.
“One of the most extensive” !! ?? Des horaires d’ouvertures autres que “10h-16h” du mardi au vendredi ? Un “vestiaire” ??? Où se croit-il ?
Et pourquoi pas un “catalogue informatisé” tant qu’on y est ! [Note : je n’ai jamais mis les pieds à la bibliothèque de Paris 4… Il se peut qu’elle ressemble à la description ludlumesque, mais je doute.)
En attendant Harry Potter and the Deathly Hallows (qui sera dans mes mains, je l’espère, à 1h01 le 21 juillet…) Ludlum offre quelques amusements.
6 commentaires
Un commentaire par Fr. (09/07/2007 à 11:51)
L’auteur doit penser que la Sorbonne fonctionne à l’instar des bibliothèques universitaires ou nationales des pays anglo-saxons (exemple avec cloakroom)…
Un commentaire par Baptiste Coulmont (09/07/2007 à 12:07)
> Fr. Certainement ! Ludlum offre un Paris très “vu par le touriste”… Cela dit, je suis méchant : La BnF a un cloakroom fort utile, les archives nationales, les archives de Paris… aussi. Mais pour l’instant, je n’ai pas vu, en France, de vestiaires dans des B.U.
Un commentaire par RjG (11/07/2007 à 19:54)
Baptiste dear,
You should check http://trent.blogspot.com today (07/11): you would learn that Tori Spelling (daughter to the late TV producer Aaron Spelling) has become an ordained minister specialized in same sex marriages. It’s about time you start doing fieldwork in West Hollywood!
Oui, je ne sais pas non plus pourquoi je mets ce commentaire en anglais…
Un commentaire par Baptiste Coulmont (11/07/2007 à 20:29)
She was probably ordained a Universal Life Church minister. I previously mentioned this peculiar American institution here : http://coulmont.com/blog/2005/02/21/homer-simpson-en-pasteur/
Un commentaire par Apokrif (08/12/2007 à 21:50)
Ca m’avait aussi frappé quand j’avais lu ce roman! D’autant plus que cette bibliothèque, et en aprticulier le service du prêt aux étudiants, semblait avoir des horaires particulièrement restreints (et je ne parle même pas de la comparer à des cas exceptionnel comme la BPI ou certaines bibliothèques municipales ouvertes jusqu’à 22 heures).
En plus, pour la lourdeur, quand je la fréquentais (je ne sais pas si ça a évolué depuis), il fallait demander chaque ouvrage par un bulletin papier, comme à Sainte-Geneviève avant l’informatisation. Mais la différence, c’est qu’à Sainte-Geneviève, pour chaque ouvrage, on prenait un bulletin, on le remplissait, on le déposait, et on pouvait faire d’autres demandes tout de suite: alors qu’à la Sorbonne, il y avait un seul bulletin pour plusieurs demandes, conséquence, si on voulait demande r3 livres qui avaient la malchance d’être fournis par 3 guichets différents, l’attente durait 1h ou 1h30 en tout, pusqu’on ne pouvait demander un ouvrage qu’après avoir obtenu le précédent, et récupéré le bulletin !
Pour l’ouverture tardive de la BNF: dans le livre de François Stasse (pp. 172-173), on évoque les BU américianes ouvertes tard, le service étant assuré par des étudiants: mais il paraît qu’en France, les syndicats râleraient car si des étudiants faisaient ce travail, le statut des fonctionnaires serait dévalorisé. Ou même, les syndicats (ou les étudiants) exigeraient la titularisation de ces étudiants “exploités”.
Voir qussi.
http://groups.google.fr/group/fr.soc.feminisme/msg/95aaac89cceb2063
http://groups.google.fr/group/fr.soc.feminisme/msg/3fe820c3d0129883
Un commentaire par Apokrif (20/01/2008 à 23:14)
Il y a tout de même des projets d’élargissement des horaires grâce au recrutement d’étudiants:
http://www.capcampus.com/emploi/job-etudiant/la-region-ile-de-france-experimente-le-monitorat-etudiant-en-bibliotheque-a9350.htm
http://www.rue89.com/blog/en-pleine-culture/la-grande-misere-des-bibliotheques-francaises