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Reçus gratuitement

Billet publié le 29/08/2008

Je reçois parfois des livres gratuitement… Cela fait sans doute partie de l’inscription dans le monde de la recherche et de la fréquentation de gens qui écrivent. J’ai notamment reçu, ces derniers mois :

La revanche du clitoris de Maïa Mazaurette et Damien Mascret. Un livre court, synthétique et sérieux sur cette partie du corps méconnue : j’ai apprécié notamment l’usage qui est fait des enquêtes statistiques (du type ACSF / CSF) dans l’argumentation. Maïa Mazaurette blogue notamment sur sexactu.com.

Les scripts de la sexualité : de John Gagnon. Un ouvrage important pour l’analyse sociologique des comportements sexuels. Les analyses en terme de “scripts” ont fait florès, principalement en langue anglaise. Ce livre devrait permettre leur importation en France. En tout cas, je sais que cet ouvrage va (me) servir.

Guide de l’étudiant européen en sciences sociales. Parmi les questions que je pose aux étudiants se trouve celle-ci : “Quand prévoyez-vous de partir à l’étranger : au cours de la deuxième année de licence ou en 3e année ?”. Le but : restreindre l’alternative. Ne pas leur demander “si” elles comptent partir, demander “quand”. Et passer le “guide” aux étudiantes qui voient des inconvénients à partir. (Ça doit être de cette manière que je l’ai perdu !)
(Voir aussi un compte-rendu)

Les nuits de la main courante : Les sociologues “objectivent”, c’est le point initial de la recherche… mais ils ne sont pas les seuls. Laé s’intéresse ici aux étapes liminaires de l’objectivation, les premières notes… et il se sert de cette activité de prime-objectivation comme matériel pour une analyse des “écritures au travail”.

[yarpp]

2 commentaires

Un commentaire par Sam (30/08/2008 à 10:26)

Vous n’avez que des étudiantEs ou vous ne *demandez* qu’à vos étudiantEs ? (si elles ont l’intention de partir).

Un commentaire par Baptiste Coulmont (30/08/2008 à 11:09)

En sociologie, en licence, sur une classe de 35, elles sont au moins 30. Et j’aime bien utiliser, parfois, le féminin comme genre neutre à la place du masculin.