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Les billets de September, 2008 (ordre chronologique)

L’observatoire de l’hétérosexualité

L’observatoire de l’hétérosexualité vient d’être fondé par Louis-Georges Tin.
Il arrive après l’observatoire du communautarisme, l’observatoire de la parité, l’observatoire des inégalités, l’Observatoire de Paris, et l’observatoire des observatoires (mais c’est le seul dont le flux ATOM est dans mon googlereader).
mise à jour: l’adresse est maintenant http://heterosexualite.blogs.liberation.fr.

Grandes croisades à Paris :
Pasteurs, Prophètes et Apôtres africains

Château Rouge, à Paris (XVIIIe arr.), une centaine de mètres au nord de Barbès, est un quartier “africain” : quartier de résidence, et surtout quartier de commerce. Les commerces ethniques et les opérations de rénovation urbaine ont été étudiés à plusieurs reprises par des collègues sociologues, urbanistes ou anthropologues, et leurs travaux donnent d’intéressantes informations sur le contexte.

Mais ce qui peut frapper certains observateurs, lors d’un passage à Château Rouge, c’est la multitude d’affiches et de posters pour des “croisades”, des “prophètes” et des “miracles”. Dans l’espace délimité par quelques rues les publicités religieuses pour des églises africaines recouvrent les murs aveugles et les barrières de chantiers.
Sébastien Fath s’était déjà penché dessus, dans une série de photos intitulées Eglises africaines à Château Rouge, et je prends ici sa succession.

Ce que révèle la présence de ces affiches, c’est d’abord l’existence d’églises protestantes (évangéliques, pentecôtistes, indépendantes…) ou situées sur les franges extérieures du protestantisme, églises “africaines”, présentes en France, et intensément occupées à évangéliser. Eglises “noires” ou églises “africaines” ? Comme les églises antillaises ne seront pas abordées ici, je parlerai d’églises africaines (je ne sais d’ailleurs pas si le livre de Pap Ndiaye, La condition noire aborde les questions religieuses).

“Un fait majeur des mutations religieuses récentes”
Le foisonnement d’églises protestantes “d’expression africaine” dans la région parisienne est connu des sociologues des religions, mais n’a pas encore fait l’objet de beaucoup d’enquêtes spécifiques (si ce n’est aux frontières de la discipline, où intérêts pastoraux et intérêts scientifiques se croisent). Pourtant, une thèse sur ce sujet, qui mêle questions d’urbanisme (on va le voir), questions religieuses et le thème omniprésent du racisme et de la discrimination… une thèse sur le sujet aurait de grandes chances de trouver des financements [par exemple avec cette bourse]

C’est donc encore vers Sébastien Fath que l’on va se tourner : il fournit, dans quelques articles et dans une dizaines de pages fort synthétiques (dans Du ghetto au réseau. Le protestantisme évangélique en France (1800-2005)) un point d’entrée vers les dimensions sociologique du phénomène. Il écrit notamment, au sujet des “nombreuses Eglises africaines qui se sont développées depuis trente-cinq ans”, que “leur identité ethnique dresse parfois une frontière presque étanche avec l’univers religieux environnant. Généralement de type charismatique, elles opèrent suivant un régime d’oralité, porté par des pasteurs-prophètes qui revendiquent une expertise thérapeutique. Opérant bien souvent en large indépendance par rapport aux réseaux évangéliques déjà constitués, elles posent un vrai défi à l’observateur. Comment les repérer et les étudier?
Posons ici que la vingtaine d’affiches recueillies peut constituer une porte d’entrée vers un repérage et une étude. Cette méthode d’objectivation a une portée limitée, mais elle a un intérêt : photographier les affiches religieuses de Château-Rouge pendant une longue période (un an serait un minimum, pour avoir une idée des variations saisonnières) construirait des données uniformes. L’on passerait à côté des églises qui s’appuient sur des réseaux tribaux ou familiaux et qui ne font pas de publicité. L’on passerait aussi à côté des plus petites entreprises religieuses (même si des “demi-A4” sont aussi affichés qui ne réclament pas beaucoup d’investissement).
Que voit-on si l’on lit ces affiches ?

Des indices d’une répartition inégale des capitaux
Qualité de la mise en page, taille et qualité du papier ou des photos donnent un indice, peut-être, de la richesse matérielle de l’église en question. Mention d’un site internet… Mais la fréquence des fautes d’orthographe est beaucoup plus discriminante et fournit un indice objectif (même si leur calcul oblige à un travail lent et peu agréable). L’absence de faute d’orthographe serait compris comme l’indication qu’un groupe au capital culturel plus élevé a contribué à l’affiche.

Une géographie des lieux de culte
Les affiches sont à Château-Rouge, mais les lieux de culte sont ailleurs. Un seul se trouve, rue Doudeauville, dans une salle de sport. Tous les autres se trouvent en banlieue. La carte ci-dessous (merci google maps !) montre la répartition spatiale des lieux de cultes mentionnés sur une petite trentaine d’affiches différentes :


Voir la carte plus détaillée

Les assemblées se tiennent en banlieue, mais pas n’importe où en banlieue. J’ai ici colorié en rouge la zone dans laquelle je m’attends à trouver d’autres lieux de cultes (lors de mes prochaines récoltes d’affiches).
– c’est dans les banlieues populaires et à forte présence immigrée que se réunissent ces églises : Saint Denis, Bobigny, Montreuil, etc…
– c’est souvent dans des zones industrielles, ou, Plaine Saint-Denis, dans des centres de réunion. L’Espace Labriche le dit explicitement : “Salles pour Cultes”. Ces églises sont jeunes, n’ont pas encore construit ou acheté leurs bâtiments : elles louent une salle pour quelques heures.
– Quand elles possèdent leurs bâtiments, ou qu’elles louent, depuis longtemps, une salle, cela peut donner lieu à des conflits locaux, comme à Montreuil en 2005 : le maire avait interrompu des cultes évangéliques [voir par exemple : “Montreuil: un pasteur dénonce une autre intervention du maire en plein culte”, Agence France Presse, 11/02/2005 ; “La Fédération protestante de France annonce le dépôt d’une plainte contre le maire de Montreuil”, Associated Press, 20/07/2005]

Les affiches se trouvent dans Paris intra muros et les lieux de culte en banlieue : l’idée se renforce que Château Rouge constitue un “hub” (un centre connecteur de différents réseaux), un lieu parcouru par des personnes des différentes villes de banlieue. Afficher à Château-Rouge, c’est espérer toucher toutes celles et tous ceux qui viennent y travailler ou y acheter.
Dans ce quartier (Château-Rouge / La Goutte d’Or), 36% des habitants sont nés à l’étranger (c’est le double de la proportion parisienne), et, depuis une vingtaine d’années, la multiplication de commerces africains en a fait — pour reprendre le titre d’un article — « une centralité africaine à Paris ». C’est la conséquence d’une augmentation de la population africaine à Paris, mais aussi en banlieue : Château-Rouge est un lieu de passage, où se retrouvent, pour acheter et vendre, des résidants de la petite ou grande couronne. Château Rouge, pour certains guides touristiques, c’est l’Afrique à Paris : “For the price of a subway ticket you are transported in the heart of Africa“.
Sophie Bouly de Lesdain le souligne : après les Maghrébins et les Asiatiques, “au cours des années quatre-vingt-dix, les Africains du sud du Sahara sont passés de l’autre côté de la caisse enregistreuse” (“Chateau-Rouge, une centralité africaine à Paris”, Ethnologie française, 1999, n°1, 86-99, aussi sur HAL-SHS.) De clients ils sont devenus commerçants.
Ces commerçants résident le plus souvent en banlieue : ils viennent travailler à Château-Rouge. Une partie des clients aussi (parfois même de plus loin) : le quartier devient un lieu de rencontre, de sociabilité. C’est ainsi que l’on peut comprendre comment “les associations ethniques liées à des communautés marchandes urbaines [contribuent] à fonder au centre de leur activité un espace religieux” (comme l’écrit Vasoodeven Vuddamalay dans un article des Annales de la Recherche Urbaine).

Pasteurs et institutions
Ces églises évangéliques africaines sont faiblement structurées : les pasteurs-prophètes sont souvent indépendants et les affiches mettent en scène l’autonomie. Il existe bien une “Communauté des Eglises Africaines en France” (CEAF, www.ceaf.fr) qui rassemble une quarantaine d’assemblées locales et qui tente de mettre de l’ordre, en insistant sur la formation théologique. Mais aucune des églises mentionnées dans les affiches recueillies ne semble en faire partie.
Une partie des pasteurs est constituée d’itinérants : en les cherchant sur internet, on les trouve prêcher à Bruxelles, Aix La Chapelle ou en Afrique. Les affiches mentionnent souvent leur origine nationale : le “Prophète Ithiel Dossou” est du Bénin, le “Rev DR Samuel Osaghae” est du Nigeria, l'”Evêque Pascal Mukuna” est de Kinshasa, et

L’Evangéliste Kiziamina est un serviteur de Dieu de renommé internationnal avec des dons particuliers des Miracles et Paroles de connaissance et prphétique, est également député en RDC [République démocratique du Congo]

Mais les origines sont aussi européennes : plusieurs affiches mentionnent des réunions de pasteurs venus de Belgique, de Hollande ou d’Allemagne. Sébastien Fath l’écrit : il faut comprendre la Plaine Saint Denis comme un espace religieux européen.

On peut estimer, à partir des affiches, l’âge des pasteurs : les cheveux blancs sont très rares. Il me semble que tous (sauf un) ont moins de 45 ou 50 ans. Les affiches sont peut-être le moyen utilisé par des pasteurs ayant commencé à étendre leur surface et leur réputation, mais dont la renommée a encore besoin du soutien d’une campagne.

Les femmes jouent un rôle mineur dans les affiches. Numériquement, elles ne représentent qu’une petite minorité des personnages photographiés. Symboliquement, elles sont épouses et accompagnent l’oeuvre de leur mari, même si leur accès au divin est similaire :
Jocelyne Goma est présentée ainsi sur le site internet de son église (qu’elle partage avec son mari) : “A l’âge de 20 ans, Jocelyne vit une expérience extraordinaire. A son domicile, un ange la visite et lui ordonne de se tourner en pureté et en vérité vers Jésus-Christ.
Rôle mineur, mais surtout, rôle banalisé. Le protestantisme évangélique n’est pas monosexe. La “Conférence des femmes” du CRC illustre cela (affiche non reproduite), ainsi que la présence de “Soeurs”, d’une pasteure ou d’une “maman présidente” dans d’autres affiches.

Il devient aussi possible d’estimer, à partir des titres revendiqués par les personnes photographiées sur les affiches, le type de charisme revendiqué (ainsi que la place dans une hiérarchie). Certains se présentent comme “Evêques”, c’est à dire comme des supérieurs hiérarchiques garants de la vérité de par la place qu’ils détiennent dans l’institution : leurs subalternes détiennent un “charisme de fonction”. D’autres se présentent comme “DR” ou “Dr”, docteurs, garants — car théologiens — de la vérité du message. Jean-Paul Willaime parle de “charisme idéologique” pour décrire le type de charisme disponible dans ce cadre où prime l’orthodoxie de la prédication (pour en savoir plus, lire son Sociologie du protestantisme en collection Que-Sais-Je-?) . D’autres, enfin et plus souvent, se présentent en tant que “prophètes”, interfaces entre Dieu faiseur de miracles et les hommes : l’indice pointe, ici, vers une église pentecôtiste.
La place sur l’affiche : en haut / en bas — dans un cartouche ou non ; la taille relative des têtes… donne une idée de la taille des personnes dans la “cité de l’inspiration” (pour boltanskiser un peu) : seul, en couple, en trio, muni de titres ou non, les personnages n’ont pas le même rôle ni le même poids. Les affiches sont peuplées d’un petit personnel religieux : chanteurs, “soeurs”, “frères” qu’il ne faudrait pas oublier.

Quels “produits” ?
Les “produits” proposés par ces entreprises religieuses montrent une “aptitude paradoxale à concilier individualisme et discours théocentré” (là encore, Fath, “Les protestants évangéliques français”, Etudes, 2005-4, p.351-361, disponible sur cairn.info). Cette aptitude se perçoit dans l’Evangile de la prospérité promu par certaines églises. La CRC écrit : “De nombreux chrétiens croient que leur bénédiction consiste à occuper un simple poste au sein d’une société, alors qu’en réalité, Dieu veut propulser au rang de Chef d’entreprise la plupart d’entre eux.
Des liens sont établis entre salut et santé physique : “L’Evangéliste Kiziamina” demande sur une affiche : “Amenez des malades, aveugles, possedés des esprits malins, … pour expérimenter la puissance du nom de Jésus-chrit dans nos vies“.
La pasteure Françoise Vangu (Flamme de Feu, une église récente de l’Entente congolaise des œuvres chrétiennes) organise une journée “Spéciale rentrée scolaire”.
D’autres proposent “délivrance”, “gloire, victoire et succès, guérisons et miracles”, mais toujours au nom de Jésus, et en provenance de Dieu (par l’intermédiaire du pasteur-prophète)

Prenons un peu de recul avec cette offre symbolique, et penchons-nous sur la forme des réunions religieuses, le cadre général. L’on remarque qu’il ne s’agit pas, dans ces affiches, des cultes hebdomadaires habituels. Les différentes affiches oscillent entre deux pôles. Les “croisades d’évangélisation” souvent mentionnées dans ces affiches sont la réunion de deux choses : la “croisade” d’un côté, une période d’activité intense, mais une période éphémère ; l’évangélisation de l’autre, qui a pour but ultime un changement d’identité, la conversion. Ce sont presque les deux types de religiosité mentionnés par Danièle Hervieu-Léger dans “Le Pèlerin et le converti

Elle y opposait la religiosité catholique du début du XXe siècle (celle qui avait en son centre la figure du pratiquant) à la religiosité contemporaine structurée autour de deux pôles : celle du
pèlerin (activité intense, mais pendant un temps donné), celle du converti (changement de vie, nouvelle identité…).

Pas seulement des “croisades d’évangélisation” – on y trouve aussi des propositions culturelles plus larges. Un pasteur propose ainsi une “conférence-débat” :

Grande conférence débat : La malédiction des Noirs, Mythe, Manipulation ou Réalité
Des siècles d’eslavages, des décennies de colonisation et d’apartheid, des populations entières qui croupissent sous le joug de la misère économique, des foyers de tension présents un peu partout sur le continent africain, l’Homme Noir semble condamné à être à la traîne.

Le point de départ est biblique (la malédiction de Cham), mais il semble qu’un agenda autre est proposé ici : pas un miracle ou une guérison, mais une édification par la “prise de conscience” d’une discrimination structurelle.

En étudiant les “itinéraires des églises évangéliques ethniques au sein de la société française”, Sébastien Fath distingue les “niches communautaires”, les “lieux d’intégration” et les “communautés transitionnelles”. Je ne suis pas certain de réussir à utiliser ces distinctions pour donner du sens à ces affiches. Mais certaines d’entre elles, c’est indéniable, jouent avec les symboles de la République : le “Bleu Blanc Rouge” me semble être utilisé bien trop souvent pour n’être que le résultat du hasard. De là à penser que ce qui se montre sur les affiches est — par clin d’oeil — une annonce de ce qui se joue dans les assemblées ou les églises, c’est un pas que je ne franchirai pas : les études ethnographiques sont sur ce point nécessaires.

En conclusion
J’ai essayé ici de me servir d’une série d’affiches recueillies au cours des trois dernières semaines comme données pour un premier travail d’objectivation. Il est trop tentant d’utiliser ces affiches comme simple illustration, en laissant de côté ce qu’elles disent (parfois malgré elles). Le va-et-vient entre les quelques textes sur les églises d’expression africaines et ces affiches me laisse penser qu’elles peuvent constituer le matériaux d’une petite recherche sociologique. Alain Chenu n’a-t-il pas, à partir d’un magazine, publié cette année dans la Revue française de sociologie une “Sociologie des couvertures de Paris-Match“.

Pour aller plus loin
Fath, Sébastien. Du ghetto au réseau. Le protestantisme évangélique en France (1800-2005), Genève, Labor et Fides, 2005
Fath, Sébastien. Les protestants évangéliques français, la corde raide d’un militantisme sans frontière, Etudes, 2005-4, 351-361
Bouly de Lesdain, Sophie. “Chateau-Rouge, une centralité africaine à Paris”, Ethnologie française, 1999, n°1, 86-99
Vuddamalay, Vasoodeven. “Commerces ethniques et espaces religieux dans la grande ville (PDF)“, Annales de la recherche urbaine, 2004, n°96
Entretien avec l’historien Afe Adogame, Religioscope
Fancello, Sandra. “Réveil de l’ethnicité akan et pentecôtisme ‘indigène’ en Europe“, Diversité urbaine, 2007-1, 51-67

Presse

  • Le Monde : “Les évangéliques, en plein essor, peinent à trouver des lieux de culte” (08/03/2007) ; “Les Eglises d’expression africaine se multiplient en banlieue parisienne” (08/05/2005) ; “Les Eglises afro-chrétiennes font de la France une terre d’évangélisation.” (03/01/2001) ; “Les Eglises protestantes d’expressions africaines ont fêté leurs quinze ans à Montreuil” (01/11/2005)
  • AFP : Le foisonnement des églises évangéliques “ethniques” (03/12/2004)
  • La Croix : “Des croyants aux marges de leurs Eglises” (30/01/2006)
  • Et, l’année prochaine, le colloque de l’association française de sociologie des religions, Dieu change en ville : religion, espace et immigration (2 et 3 février 2009)

    Etre étudiante à Paris 8

    Comme chaque année, un petit tour d’horizon.

    mise à jour (19 septembre)
    Decasia a visité l’université en août et parle d’une “étrange contradiction entre les slogans gauchistes, les graffitis colorés et l’architecture ultra-sécuritaire : caméras espion, fil barbelé et tout…” :

    I went to visit one of my possible fieldsites this summer, the University of Paris VIII Vincennes-St.-Denis, only to find it closed and locked for August vacations. (…)There were an odd contradiction between the leftist slogans and signs and the colorful student graffiti, and the security-laden architecture – security cameras, barbed wire and all

    mise à jour (28 septembre)
    Le Gourou Latex écrit :

    Ma fac est a Saint Denis, c’est paris VIII. C’est une fac d’art et quand on voit la ville on comprend pas. Puis on voit la fac, et on se dit qu’elle en a vu, tu vois?
    Le truc c’est que a seine saint denis, c’est pas trés hype comme département.
    Sa me rappelle une fois, jétait dans le métro, je repartais chez moi, et il y a eu ses 4 jeunes avec des mots tout moche qui sortait de leur bouche a l’infini. Tout le monde les regardaient, parce qu’ils parlaient mal. Ils devaient avoir une 15aine d’années.

    Et Misa écrit :

    Franchement y’a des jours où il vaudrait mieux ne pas se lever.
    Si on passe outre les problèmes personnels qui font détester les salades.
    On peut difficilement passer à coté de sa licence. Et pourtant.
    Dans ma super fac de merde. Et je le dis bien haut et fort. On se fout des étudiants qui ont une vie et qui ne campent pas sur la fac.

    Mélodie à Paris écrit :

    côté organisation des salles c’est mal foutu..on a pas mal tourné en rond Théo et moi. (…)Il semble me rester une seule étape a l’inscription, mais la [secrétaire] semblait avoir perdue mon dossier….pas cool!

    Fanny, étudiante de Paris 8 qui est en ce moment au Brésil, compare les bureaux des relations internationales :

    on a du aller aux relations internationales de notre fac pour l’inscription, voyant qu’on cherchait un appartement, qu’on galérait un peu, (…) et ça n’a posé aucunes problèmes…
    Ça nous a vraiment surpris, parce que connaissant le bureau des relations internationales de Paris 8, ça ne serait certainement arrivé :D !

    Nol, étudiante de Paris 8 en échange à New York, écrit :

    En parlant des cours, je ne pensais pas que ça allait être aussi intéréssant, en particulier les cours de scénario… Paris 8 c’est de la gnognotte à côté! J’ais déjà 4 ou 5 bouquins à lire (qui m’ont coûté les yeux de la tête) et des tones de films à voir, mais quand on analyse un épisode de WEEDS en classe ou qu’on étudie Gladiator, on se plaint pas!

    Richard Ying rentre en master. Verdict :

    Malgré un rendez-vous à 9h, la responsable de filière n’est arrivée qu’à 10h45.

    mise à jour du 11 octobre
    Sandra, “assistante-éducation” écrit :

    Moi qui n’avais jamais mis les pieds dans une fac, j’ai été servie en profs doctorant, écrivains ou encore directeur de labo de recherche! Enfin que des têtes quoi! Je me suis sentie toute petite face à eux.

    mise à jour du 13 octobre
    Merle Noir écrit :

    a y est, j’ai fais ma rentrée à Paris 8. La fac est pas mal (bien qu’à 1h de métro de chez moi…c’est long…), le programme de mon Master est passionnant et mes “camarades” sont tous très sympa.
    Tout va donc pour le mieux, sauf que j’avais besoin d’un sac pour aller en cours.

    fin des mises à jour

    Trois petits points (le blog a déjà disparu…)

    M’enfin la journée d’hier a été assez fournie en péripéties xD Départ a Paris a 8h05 arrivée donc 30minutes après, avec Gabriel on s’dirige vers l’métro 13 et la …WAHOUU v’la l’monde >>” et j’ai même vu en chair et en os les agents de la RATP avec leur gilet orange fermer les portes du métro comme Gabriel m’avait raconter ..Youpi ça va être la joie tous les matins XD

    Minnilena :

    Je suis aussi en train de planifier ma futur annee scolaire. et oui je retourne a la fac!! ohoh, finalement apres avoir deserte les bancs pendant 2ans, je me suis incruste dans un master pro de creation numerique. Les cours ont l’air allechants, prometteurs mm. Alors haut les coeurs, motivons nous, motivons nous!!

    Devonie à Paris :

    i was able to enroll in all of the classes i wanted: a french cinéma class, a french theatre survey course, a class on media called “the word and the image,” and a class at l’université paris VIII on gender and sexuality (some of the reading will be in english!)

    Une comparaison : Clémence :

    Comme quoi, une fois passées les cérémonies en robe de satin et les banquets, il y a un côté très Paris 8 à Brown! (Ces “poses” militantes se traduisent toutefois moins concrètement qu’à Saint-Denis : ici, on ne fait pas la grève pour défendre les étudiants sans-papiers, on paye 40 000 dollars l’année et on cultive un jardin bio pour faire pression sur l’administration).

    Caroline in Paris :

    having that time slot on Tuesday’s now available leaves more opportunity to take a class at the University of Paris with other French students. I’m hoping to take either a music history class at the Sorbonne or a composition class at Paris 8. We’ll see how that goes.

    En connaissez-vous d’autres ? Do you know any other student blog ?

    Previously :
    200720062005une liste plein de blogs morts

    Why blog ?

    On me demande pourquoi j’ai un blog… et on ne me le demande pas qu’une fois : André Gunthert s’associe à Timothée Poisot.
    Allons-y donc… (avec une certaine réticence… et en répondant un peu à côté)
    Historique : J’ai un site internet depuis fin 1995, qui a contenu des nouvelles policières non publiées et pourtant formidables, des exposés, puis mes premiers articles et d’autres textes. En 2001 et 2002, alors que je mettais de plus en plus souvent mon site à jour, j’ai découvert les blogs de Kieran Healy et celui de Andrew Sullivan. En juillet 2003, après quelques semaines d’expérimentations, j’ai ajouté une section “blog” au site, c’était plus simple que de rédiger en HTML et transférer par FTP…
    Raisons : Je ne sais plus pour quelles raisons j’ai ouvert un blog, ni dans quel but. Mais à l’origine, le “blog” n’était pas perçu (de l’extérieur) comme un outil lié à la recherche ou à la vie académique. Quand mon site a été référencé par liens-socio, voici comment il le fut (et comment il l’est toujours) : “Sur son site, vous trouverez un certain nombre d’articles portant sur les relations entre religion, mariage et homosexualité. Et depuis peu, son “blog”, journal personnel en ligne…
    En fait, il y a eu très peu de journal personnel, et surtout du journal de recherche (même si les premiers mois montrent rétrospectivement une voix qui se cherche). Très peu de compte-rendus de lecture, mais des morceaux de réflexion.

    Problèmes : Aucuns. Je n’ai jamais entendu d’échos négatifs [d’autres s’interrogent sur les conséquences sur la carrière]. Depuis la mise en place du “wiki-auditions“, c’est un peu différent : cette initiative (qui n’est pas un blog) est plus connue, et je rencontre des personnes qui lisent le blog mais que je ne connais pas. J’entends aussi quelques échos…
    Le principal problème “en ligne” aurait pu venir des commentaires. Ma politique n’est pas de modérer, mais d’effacer rapidement les commentaires qui ne me plaisent pas, et de fermer le formulaire de commentaire quand le billet devient utilisé à des fins autres. La discussion a les limites que je lui fixe.
    L’empilement antichronologique des billets m’a profondément gêné : j’en comprends l’utilité pour une lecture quotidienne (le dernier billet s’affiche en haut)… Mais une fois l’actualité passée, les billets doivent se lire dans l’ordre chronologique. Les Archives mensuelles et annuelles du blog sont donc publiées dans l’ordre chronologique, ce qui permet, sur certains thèmes, de suivre le déroulement de la recherche ou de la réflexion. De même les archives de L’Affaire Olesniak sont présentées dans l’ordre de l’écriture.

    Autre idée : J’ai démarré sans ligne directrice, mais à partir de juin/juillet 2004, ce que j’écris devient plus long, et s’oriente vers le journal de recherche, qui continue jusqu’aujourd’hui. Mes dadas ont peu changé en cinq ans : la sociologie des prénoms (le premier billet public était sur ce thème), l’objectivation spatiale des activités religieuses (si si…), le commerce pornographique. L’abandon progressif du thème central de ma thèse est lié à une profonde lassitude (qui a pris la suite d’un enthousiasme de trois ans).

    Ce qui me pousse à écrire aujourd’hui sous le mode du “blog” ? C’est principalement pour stabiliser des morceaux de pensée, que de toute manière je doit stabiliser par écrit avant toute rédaction finale. Accessoirement, c’est pour diffuser certaines informations (comme l’immonde saleté des toilettes du bâtiment B de Paris 8).

    La question de l’autocensure : c’est la plus difficile à gérer. Jean-Louis Fabiani est parfois confronté aux conséquences de certaines publications.

    Conclusions : Je n’ai pas du tout apprécié écrire ce billet : je n’ai pas de théorie de ma pratique. Cela sera peut-être différent pour de plus jeunes sociologues. Un manuel tout récent de Serge Paugam, La pratique de la sociologie consacre quelques pages aux blogs de sociologues dans l’espace des publications. Je pense que dans quelques années, la question sera abordée lors des séminaires “pratiques” (“comment rédiger une demande de financement”, “faut-il avoir un blog”, “qu’est-ce qu’un bon CV”…) ou de lecture de textes (un bon exercice en master1 : comparer un article scientifique, un billet de blog et une tribune libre dans Le Monde, du même auteur, sur le même thème).

    Et pour reconclure : Les théories de la pratique sont toutes référencées chez Tom Roud, sur la Why Blog Meme Page.
    Il faut donner quelques noms pour que la chaîne continue. Prenons un sociologue de la politique Joël Gombin, un sociologue des loisirs Damien Babet et un sociologue de l’espace Romain j. Garcier.

    En courant…

    Une page de publicité :
    Je suis heureux de voir la sortie du manuel que j’ai écrit avec Céline Béraud, Les courants contemporains de la sociologie, aux Presses universitaires de France, dans une nouvelle collection, “Licence”. Il est dès maintenant dans la plupart des librairies. Il fut un temps, quand j’étais jeune, où les PUF avaient une collection, “Premier Cycle” dont la couverture était faite d’une photo très peu flatteuse de l’auteur sur fond blanc. Le Béraud-Coulmont n’est pas dans cette collection. Ouf !
    Plus d’informations ici sur mon site, ou plus loin, sur le site www.licence.puf.com. (J’en reparlerai, un peu plus tard, ici même.)

    *

    Deuxième page de publicité : Godes’ Story est un livre illustré sur l’histoire des “sex toys”, pour lequel j’ai été interviewé. Ce n’est pas un ouvrage académique : il est richement illustré (notamment par la collection de godemichets de la Brigade mondaine) et présente les activités de quelques commerces français, mais aussi des interviews de Rachel P. Maines, Sandra Boehringer et Agnès Giard. En bonus : un DVD, la version doublée en français de “Passion and Power, The Technology of Orgasm“.

    Sex toys en boîte

    Je n’avais aucune idée de la fréquence des “soirées sex-toys” dans les discothèques, que j’ai découvertes en lisant un petit mémoire de recherche. J’ai en effet, récemment, reçu le travail de deux étudiants sur les sex-toys (Melchior P. et Eugénie F.). Ils ont comparé, de manière classique, deux lieux de vente, un sex-shop et un magasin de lingerie qui propose des gadgets. Mais ils se sont aussi penchés sur un nouveau circuit, les discothèques.

    Petite collection de flyers de “soirées sex toys” dans diverses discothèques françaises

    Source : soonnight.com

    On entend parfois parler de “banalisation”, ou, pire, de “démocratisation” de ces gadgets, parce qu’une série télé en a montré ou que la fille d’une couturière en a vendu quelques milliers. Se posent alors de fausses questions : “est-ce banal ?”, “est-ce vraiment démocratisé ?”, “en tant que sociologue, que pensez-vous de ce phénomène social ?”.
    J’essaie toujours de répondre en insistant sur ce qui m’apparaît comme une démarche sociologique : l’objectivation des circuits d’accès à ces jouets pour adultes.
    Jusqu’aux années 2000, on en trouvait dans les sex-shops, dans les catalogues de vente par correspondance (Trois Suisses, La Redoute, etc… sauf Camif apparemment), dans quelques arrière-boutiques de magasins de lingerie en province profonde, dans des magasins de farce et attrape. Les circuits étaient déjà variés.
    Au cours des dernières années, des magasins spécialisés en sex-toys, la reconversion de quelques magasins de lingerie, des “gadgèteries”, des sites internets, des vendeuses à domicile, des sex-shops de zones commerciales… ont ouvert d’autres circuits, qui ont en commun de présenter l’achat des vibromasseurs comme une décision féminine. Mon intérêt pour les circuits vient de la lecture des ouvrages de Viviana Zelizer : aux circuits différents qu’emprunte l’argent, les biens et les services sont associés des significations différentes (le “cadeau” circule entre intimes, le “pot de vin” entre corrupteurs et corrompus, la “rétribution” entre deux parties définies encore autrement, etc…).
    Disons que j’étais bien content avec mes petits circuits et que je me suis endormi d’un bon sommeil dogmatique.

    Comment avais-je pu passer à côté de cette acculturation à l’objet que représente les soirées “Spécial Sex Toy” en discothèque ? Probablement parce que ces lieux ne sont ni de mon âge, ni de mon milieu, ni à proximité. [Comptez-donc le nombre d’articles ou de livres sociologiques rédigés sur ces lieux d’intense sociabilité juvénile… A part les travaux de Bertrand Réau, je n’en connais pas. Voilà encore un beau sujet de thèse pourtant : il existe probablement des sources d’archive policière, des associations professionnelles, des tonnes d’articles dans la presse pour adolescent, la possibilité d’un public captif et à moitié îvre pour des entretiens…]

    *

    Donc, non seulement ai-je appris quelque chose en lisant le travail de ces deux étudiants, mais j’ai apprécié leur esprit d’initiative. Voici, ci-dessous, un extrait :

    « Ces interrogations nous ont orientés dans notre enquête, et nous ont permis de nous pencher sur différentes approches du concept de sex toy. Nous avons par exemple découvert qu’il y avait une soirée « * * * * » en boite de nuit à * * * * qui avait pour thème accrocheur : « Spécial Sex toys ». Nous y avons eu l’occasion de mieux cerner le public touché par ce type d’effets d’annonce, et avons pour cela préparé un questionnaire visant à sonder les clients pour nous donner des pistes, des orientations, et répondre à nos deux questions centrales : qu’est-ce qu’un sex toy et qui l’utilise ?
    Cette étude a été un relatif échec. La principale raison en a été que nous étions face à un public très jeune (17-20 ans), et de fait, comme nous l’expliciterons plus loin, peu sensible à ces questions. Le sex toy était perçu exclusivement dans sa dimension de rite de passage, symbole de l’entrée dans « la sexualité », et non pas comme objet d’une pratique, d’un type de sexualité. Mais les torts de cette enquête ont aussi eu pour nous des avantages, puisque cela nous a permis de mieux cerner les limites de notre questionnement, notamment en fonction des âges concernés »

    Je ne partage pas entièrement l’idée de l’échec, ne serait-ce que parce qu’expérimenter une méthode est toujours profitable. Voici donc ci-dessous quelques tableaux croisés. Précisons tout de suite que tous ces chiffres sont à prendre avec de grosses pincettes : les deux étudiants ont été apparemment attirés par les chiffres ronds (30 filles, 20 garçons) et cet échantillon de 50 individus n’a probablement pas même la structure des clients de la discothèque ce soir là.
    Mais viser l’excellence statistique en permanence, c’est comme critiquer le château de sable du petit neveu parce qu’il n’a pas de pont-levis.

    Plus largement, il convient d’associer autant que possible ethnographie et statistiques. Dans un article de 2005, Le questionnaire ethnographique, Emmanuel Soutrenon écrivait :

    Vouloir administrer un « petit questionnaire » dans le cours d’une enquête de terrain est une tentation que bien des ethnographes ont expérimentée à un moment ou à un autre. Aussi banal qu’il puisse paraître, ce projet n’est pourtant que rarement mis en œuvre, comme si sa légitimité était au fond douteuse ou mal assurée.

    L’exemple proposé par les deux étudiants, bien que bancal, est donc à relever : enquête de terrain et petit questionnaire ne s’opposent absolument pas. Je vais ici insister sur quelques tableaux croisés.

    L’une des questions posée était : “Voudriez-vous repartir de cette soirée avec un sex-toy ?”

    En fonction du sexe des enquêtés :

    oui

    non

    Total

    F

    25 (83%)

    5 (17%)

    30 (100%)

    M

    12 (60%)

    8 (40%)

    20 (100%)

    Total

    37

    13

    50

    Les hommes et les femmes (ici de jeunes hommes et de jeunes femmes) en tant que population ne manifestent pas le même enthousiasme face aux objets proposés. Mais le test du chi-deux vient diminuer notre propre enthousiasme : en fait, on trouve surtout qu’il n’y a pas de liaison statistiquement significative.

    En fonction du “statut matrimonial”

    oui

    non

    Total

    Célibataire

    20 (77%)

    6 (23%)

    26 (100%)

    En couple

    17 (71%)

    7 (29%)

    24 (100%)

    Total

    37

    13

    50

    Les comportements des célibataires et des couples ne diffèrent pas (le chi-deux est ici de 0,0282 bien trop petit pour indiquer une liaison entre variables).

    En fonction de l’âge

    oui

    non

    Total

    16 à 18 ans

    16 (73%)

    6 (27%)

    22 (100%)

    19 ans

    10 (90%)

    1 (10%)

    11 (100%)

    20 ans et plus

    11 (65%)

    6 (35%)

    17 (100%)

    Total

    37

    13

    50

    Rien de bien significatif ici en fonction de l’âge… Sinon que la population a l’air bien jeune : dans un des flyers reproduit en dessous, l’on peut lire “Nuit du Bac !!! Sex Toys Party !!!”. Et c’est sans doute ceci qu’il faut retenir : pour une partie de la population, les adolescents de discothèque, le premier vibromasseur est un cadeau reçu en boîte.

    Suite de la collection de flyers…

    Choses en liste (12) et censures réticulaires

    1. J’ai appris cette année que coulmont.com était inaccessibles sur certains ordinateurs : certaines académies interdisent aux lycéens et collégiens d’accéder à mon site, les ordinateurs de certaines compagnies font de même… et il semble que certaines universités américaines (merci Tom Roud) en interdisent aussi l’accès.
      Il y a probablement trop de S…X à l’intérieur (ou trop de sociologie, je ne sais). J’aimerais avoir une image plus précise de cette censure privée et automatisée, mais — oh enfer récursif — il est peu probable que ce billet arrive aux yeux des personnes qui pourraient me dire : “ici, coulmont.com est interdit.”
      Je vais donc demander l’aide des blogueurs qui ont accès à mon site/blog et qui pourraient relayer l’information ailleurs (par exemple sur leur blog). Que celles et ceux qui voient l’accès interdit à coulmont.com m’envoient confirmation sur censure@coulmont.com (dans l’idéal avec le nom du filtre qui empêche l’accès).
      [Ce n’est pas une tactique tordue pour augmenter le nombre de visiteurs…]
    2. Dans la série : les toilettes des universités françaises sont dégoûtantes, voici l’université de Nancy. Vous souvenez-vous des toilettes de Paris 8 ? [non ? Rappel alors]
    3. Advice for you first time teaching : in a nutshell : “prépare pas trop”.
    4. Des blogs d’hypokhâgneuses : un premier, et un deuxième, et un troisième. Est-ce moins khâgneux qu’un blog d’ancien khâgneux ?
    5. Vous ai-je dis que j’ai publié un manuel ?
    6. Est-ce que « ce genre de licence “fait bien sur le CV” ?… Grave question. Mal posée.
    7. Le Bilan 2008 des qualifications par le CNU (en section 19) : on veut en savoir plus (comme le taux de qualification par directeure de thèse depuis 5 ans par exemple…), mais on en a déjà pas mal.
    8. La Bourgeoise et le furet : transpiration et classes sociales, par Gérard Rimbert. [Du même auteur : La Tricoteuse et le Jeune cadre dynamique et Le Café du pauvre… G.R. est un jeune sociologue dynamique.]
    9. le grand test de la vache (département de sociologie de Genève) (via XZ Pasblog)
    10. Les Kalaï Elpides de Pandore ont repris. A suivre en continu toute l’année.