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Les billets de April, 2009 (ordre chronologique)

Sacré Paul !

Sur la lancée d’un billet précédent, sur la serendipitous découverte d’un vieux ticket de métro, je me suis souvenu du fonctionnement de la Bibliothèque des Lettres de l’ENS. À l’entrée se trouvait un fichier des emprunts, chaque livre emprunté se trouvant matérialisé par une fiche, remplie par l’emprunteur.
Parfois, le livre ne revenait jamais : si l’on ne trouvait pas le livre en rayon (la Bibal fonctionne en accès libre) il était facile de vérifier, dans le fichier des emprunts, si un “cher camarâââde” ne l’avait pas emprunté.
Parfois, l’emprunt était tellement ancien que les fiches avaient changé de taille. Ainsi la fiche suivante, photocopiée il y a une quinzaine d’années :

paul nizan

Paul Nizan (1924 L), en 1929, emprunte Marxismus d’un certain Dietzgen, et oublie de le rendre [l’ouvrage est toujours “manque en place” aujourd’hui]. Sacré Paul !
Je crois me souvenir d’un autre ouvrage, jamais rendu par Maurice Halbwachs (pour cause de départ en camp de concentration puis décès)…
La modernisation de la Bibliothèque a fait disparaître ce fichier des emprunts… et j’ai bien peur que ces fiches, aussi, aient disparu corps et biens.

Mariage au Vermont

Il y a sept ans de cela, je travaillais sur la célébration religieuse des “unions civiles”, une sorte de mariage “light” pour les couples du même sexe au Vermont, un tout petit état fédéré américain. Mes articles (1 et 2) sont aujourd’hui fort obsolètes, mais pour une raison que je ne vais pas regretter :
Aujourd’hui, les Assemblées élues du Vermont viennent d’ouvrir le mariage aux couples de deux hommes ou deux femmes.
Reste à savoir comment les Eglises locales vont faire… Je ne vois pas les candidats au mariage continuer à demander des “unions civiles” (en tout cas, les couples de sexes différents, à le Vermont offrait aussi une forme d’union civile, ne les ont jamais choisies).
Récemment (il y a moins d’une semaine), c’est l’Iowa (en tout cas sa cour suprême) qui a rendu légal le mariage de deux personnes du même sexe. Mais je n’ai pas eu le temps de lire les textes juridiques (la décision de la Cour Suprême) ni les réactions locales. En tout cas, cela n’a pas fait les gros titres de la presse ni la fortune des “cartoonistes” alors que, quand le Massachusetts avait étendu la définition du mariage, j’avais trouvé quelques 300 “editorial cartoons” et moins d’une centaine quand la Californie avait (un temps, en 2008) fait la même chose.

Liste de choses

  • Facebook me dit qu’il faut que je sois ami avec l’auteure de Paperolettes. Lisons d’abord ce qu’elle écrit : Condamnations immédiates :

    Lundi 30 mars, 13h30, tribunal de grande instance de Paris.
    On les appellera S et T. Ils sont jeunes, une vingtaine d’années. L’un est un peu basané, veste en jean, l’autre est noir, blouson noir. Ils sont tous deux dans le box des accusés et comparaissent pour « extorsion d’un bien », en l’occurrence, des cigarettes.
    S et T reconnaissent les faits, et acceptent d’être jugés immédiatement. Le 28 mars (samedi dernier), à 21h35, ils marchaient dans la rue et ont vu quelqu’un avec un paquet de cigarettes. « Un Roumain ». Ils lui ont demandé des cigarettes (…)
    lire la suite

  • Petit bonheur ce matin dans mon flux RSS. Daniel Little de l’université du Michigan rend compte, sur son blog, du manuel que j’ai écrit avec Céline Béraud : French sociology as a distinctive tradition. Sa lecture prend comme point de départ la permanence apparente d’une tradition nationale distincte…

    Here I’d like to sketch out a fairly specific hypothesis: that French sociology forms a substantially distinct tradition of social thinking in the twentieth century, and that this tradition has remained largely intact in spite of the substantial amount of Franco-American interaction that has occurred in the social sciences and humanities. I don’t mean to suggest that there are no important themes of convergence, shared issues, and some cross-fertilization between French and American sociology. But I am suggesting that French sociology has developed through French academic institutions and traditions since the 1920s

    Une discussion se poursuit sur globalsociology.

  • Dommage que je ne lise pas l’espagnol ! L’auteur de Le Prêtre et le sexe, Alessandro Stella, donne accès, sur le site de son éditeur, à 500 pages de transcription de procès de l’Inquisition contre des prêtres pédophiles, adultères, fornicateurs, homosexuels ou pire… mariés…

    Il importe qu’une documentation conçue et écrite pour demeurer secrète et accessible exclusivement à des juges de l’Église catholique, puisse être offerte à la lecture d’un public universel. Sans passer par le truchement de l’historien, le lecteur peut ainsi approcher de première main l’information historique.
    source, PDF, 503 pages

    Je salue ici très vivement cette diffusion des matériaux !
    Vous pouvez aussi vous faire une idée du contenu de l’ouvrage : l’éditeur met en ligne 90 pages.

  • Sociologie (revue)

    couv-sociologie325_01couv-sociologie325_03Sociologie est le titre d’une nouvelle revue de… sociologie, publiée par les PUF et dirigée par Serge Paugam. C’est une revue non-thématique (elle ne s’intéresse pas à un champ précis de la discipline). Elle ne publie pas de dossiers mais des articles indépendants, assez longs : sa santé repose donc sur la mobilisation de chercheurs individuels y envoyant leurs productions écrites.
    Je fais partie du comité de rédaction pour les années qui viennent et c’est une entreprise qui va me passionner : pas seulement parce que le comité est jeune, dynamique et paritaire, mais parce que voir de l’intérieur comment se fabrique une revue est — égoïstement — très intéressant. Pierre Mercklé (de l’ENS-LSH et Liens-Socio) étant aussi membre du comité de rédaction, l’on peut s’attendre à voir exister la revue en dehors du support papier et PDF.
    Pour en savoir plus : http://www.puf.com/wiki/Sociologie.

    Note :Le logo de la revue étant fait pour être positionné à droite, il m’a fallu réfléchir un peu et mobiliser quelques compétences en CSS… qui sont détruites par le passage au RSS / ATOM…

    Travail

    dossiers MCF 2009
    Vous voyez au dessus des empilements de dossiers de candidatures aux 3 postes de maîtresses de conférences ouverts en sociologie à Paris 8. La “salle des enseignants” (le seul bureau disponible pour une trentaine d’enseignantes-chercheures) en est remplie. L’un des postes a attiré plus de 150 candidates… En tout, quelques 380 dossiers à répartir entre les 34 différentes personnes composant les comités de sélection, en évitant les conflits d’intérêts. Que dis-je… ce ne sont pas 380 dossiers, car tout arrive en double exemplaire (doubles exemplaires ?) : ce sont 760 dossiers à répartir (chaque impétrante a deux rapportrices) en prenant soin d’assurer une traçabilité.
    J’entends parfois des candidates doucement se plaindre de devoir composer puis envoyer une vingtaine de dossiers. J’entends aussi des collègues se plaindre d’en recevoir plus d’une vingtaine.
    Note : L’Association des Sociologues Enseignants du Supérieur, l’ASES, organise cette année un suivi de la campagne de recrutement. L’on dispose de nombreux renseignements sur la composition des comités (ne manquent à l’appel que Toulouse 2 et Metz… un peu cachottières cette année, ou en vacances).
    Note (2) : Dans l’un des dossiers, que j’ai parcouru lors de la répartition, j’ai trouvé, pour la première fois, une page consacrée à l’Impact Factor des articles de la candidate. On y trouvait aussi son (ses ?) facteur h.

    *

    Se tient en ce moment le Congrès de l’Association française de sociologie.
    afs-2009
    Ça se passe à l’université Paris 7, sur le site des “Grands Moulins”. C’est assez bien fait. On me dit que M*chel B*zon y a fait de jolies photos et Lou*s Ch*uvel de beaux powerpoints.

    Lectures

    Geoffroy de Lagasnerie vouvoie Didier d’Eribon, dans un Hommage à Eve Kosofsky Sedgwick. Toujours sur Médiapart, Jean-Louis Fabiani a une peau de bébé (et des cheveux teints ?).
    Frédéric Dejean parle d’islamisations.
    Pierre Maura, sur son blog “Comprendre”, wébérise la Nouvelle Star et ses spectateures.
    Chat c’est amusant (et c’est pour Anniceris-Phersv)

    Lien marchand

    Denis Colombi, sur son blog, “Une heure de peine”, après avoir parlé (il y a quelques mois) du don de sperme, aborde la question, délicate, des dédicaces de bandes dessinées : L’ambiguité du lien marchand.

    D’ailleurs, à picorer son blog, l’exploration des marchés s’y décèle comme leitmotiv. L’occasion de faire un lien vers un article sur Viviana Zelizer, par Jeanne Lazarus.

    Des sex-toys en Afrique ?

    La lecture d’un article intitulé Sex-toys au Maroc, sur un site consacré à Casablanca, m’a fait penser à quelques mails reçus il y a de longs mois maintenant.

    L’article débute ainsi (ou presque) :

    [Au Maroc] il existe de vrais réseaux, parfaitement discrets et organisés qui se chargent de vendre ces jouets pour adultes. A Casablanca, deux femmes sont connues sur la place. L’une, que nous appellerons Amal, organise des soirées filles à domicile, où, sous le même principe que tupperware, les femmes peuvent essayer et acheter la marchandise, l’autre, Lina, prend des commandes privées et se charge de les acheter une fois en France ou en Europe.

    Les mails que j’avais reçu se présentaient ainsi. (Ils ont été anonymisés, l’hétérographe a été conservée) :

    Je suis un jeune homme de 25ans. Je suis né au *** (Afrique de l'Ouest) et j'ai grandi au *** mais je suis très "tourné vers les sociétés occidentales". Je suis entrain de monter un projet d'installation de sex shop(que j'appellerai plutôt Love shop) au *** d'abord et dans toutes les capitales Ouest Africaines. Dans mes recherches sur le sujet, je suis très souvent tombé sur votre blog.
    J'ai quelques inquiétudes en ce qui concerne mon projet vu les pesanteurs socio-culturelles en Afrique où le sexe est carrément Tabou. Je voudrais faire une étude de marché d'abord mais j'ai peur que mon idée ne soit prise après les enquêtes.

    Une étudiante africaine m’écrivait aussi

    je suis une jeune etudiante de 24 ans d’ origine ***** et venu en france pour poursuivre des etudes superieures en economie et gestion je suis titulaire d une maitrise en gestion d’entreprise obtenu a * * * * et je prepare un master en BANQUE FINANCE assurance a * * * * je me suis associée avec une amie a moi qui a le meme parcours que moi mais qui reside a **** (…)
    moi precisement je prefere me lancer directement dans l’entrepreunariat apres mes etudes (…)
    nous avons decidé de nous lancer dans le marché des sextoys pas en france mais plutot en afrique dans notre pays d’origine je ne sais pas (…) l idée nous ait venu simplement apres avoir emmener lors de nos vacances au pays certains de ces gadgets, cela a enormement attisé la curiosité de beaucoup de personnes et surtout nous sommes revenues en france avec des commandes
    certes l’ on ne sait pas baser sur cela uniquement pour vouloir se lancer sur un marché inexistant je dirais meme en afrique la cote d ivoire est un pays ou les moeurs ont enormement evolué et en matiere de sexe nous sommes le pays en afrique francophone qui est assez evolué en la matiere

    Un autre extrait plus direct (d’un commercial français sans lien avec l’Afrique) :

    C’est un projet avec un ami africain d’exporter en Afrique de l’ouest des sex-toys pour une clientèle féminine “insatisfaite”. (…)
    Le projet est de vendre dans un premier “sous le manteau” ces sex-toys dans un pays africain d’ obédience musulmane, puis des réunions “tupperware” par le biais de commerciale et enfin dans l’arrière boutique de certains commerçants locaux. Ma question aujourd’hui est (…)

    Un troisième extrait, d’une Ivoirienne :

    (…) J’ai décidé d’ouvrir un magasin de lingerie à abidjan mais pour me différencier de la concurrence, j’ai décidé d’y introduire des sex toys et pourquoi pas élargir la gamme dans ce domaine vers une tendance sex shop.
    Abidjan est une ville ou le libertinage est assez développé mais de façon introvertie. Les gens ont tendance à cacher tout ce qui concerne le sexe pas comme à pigalle ou a strazbourg saint denis.
    Les hotels de passe naissent tous les jours et sont très discrets. il n’ya pas vraiment de sex shop en tant que tel, il y a des magasins similaires. La discrétion est de rigueur en Cote d’ivoire meme si tout le monde sait ce qui se passe. C’est pourquoi je veux mettre de la lingerie en vitrine avec des sex toys un peu plus en retrait.
    (…)
    Aujourd’hui, toutes les activités qui tournent autours du sexe se développent a Abidjan. Je veux profiter de l’émergence de ce marché pour asseoir une affaire. mon entourage m’encourage vivement dans cette voix.(mon père trouve cette idée un peu farfelue)
    J’ai déjà trouvé le local adéquat, mais le plus important sont les fournisseurs, pcq je ne veux acheter en détail, ce ne serait pas interressant pour moi, de plus, la douane ici est terrible. On m’a également parlé de sex toys en chine ou a doubai. si vous avez des contacts là bas je vous serais très reconnaissantes si vous me les
    communiquez.

    Ces mails — et l’article cité plus haut — témoignent, certes de manière anecdotique, d’une sorte de circulation internationale des désirs — et des représentations des plaisirs. J’aurai aimé trouver quelques articles académiques sur le commerce des sex-toys en Afrique, mais mes quelques recherches n’ont rien donné (je ne compte pas cet article journalistique sur le Nigeria). Je n’en écrirai donc pas plus aujourd’hui, laissant pour plus tard d’éventuelles réflexions. Il faudrait, par exemple, que je me renseigne auprès d’AnneLolotte, qui, parce qu’elle a monté une entreprise de vente à domicile de sex-toys, a peut-être des représentantes “non-officielles” au Maroc ou en Tunisie.

    Marquer la monnaie

    La lecture des ouvrages et articles de Viviana Zelizer est réjouissante, toujours. Son attention sociologique aux pratiques et son attention au droit font toujours réfléchir.
    Ainsi le marquage quotidien des monnaies : piles de centimes à côté de la porte d’entrée (pour faire l’appoint à la boulangerie), billets placés dans une boîte en fer (pour autre chose ?), jolis billets tout neufs pour les étrennes du doorman, argent de poche dans une tirelire…
    Il existe aussi des marquages un peu moins quotidiens, des sortes d’inscriptions. Un site internet — http://www.wheresgeorge.com/ — “Où est George (Washington)”, se promeut en marquant d’un tampon certains billets d’un dollar. Si vous tombez sur un billet marqué par ce tampon, vous pourrez, en tapant son numéro d’identification, voir où il a circulé avant. (plus d’infos ici)
    Flickr est plein de billets tamponnés :
    http://www.flickr.com/photos/eclecticlibrarian/1262876193/
    source : EclecticLibrarian sur flickr

     
    En France le marquage commercial de la monnaie est, depuis une vingtaine d’année, interdit. L’article R.642-4 du Code pénal est rédigé ainsi :

    Le fait d’utiliser comme support d’une publicité quelconque des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France ou émis par les institutions étrangères ou internationales habilitées à cette fin est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 2e classe.
    Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

    Si j’ai bien compris, il me semble que cette interdiction de se servir des pièces pour en faire des supports publicitaires date d’un décret du 11 août 1987, n°87-658 [texte en PDF]. Ce décret avait lui-même eu pour déclencheur l’initiative commerciale de deux étudiants : ils avaient créé des pastilles autocollantes pour les pièces de 10F. (Leur société s’appelait “Pile ou pub”) [mes seules informations se trouvent ici].
    10frpub
    source de l’image

    2francs-publiciteOn trouve parfois sur e-bay des pièces ainsi marquées d’un autocollant (voir ci-contre).

    Les archives ministérielles doivent, sur le processus ayant conduit au décret, être intéressantes : ce marquage temporaire par pastilles adhésives était vu comme une atteinte à certaines qualités de la monnaie.

     
    Retournons de l’autre côté de l’Atlantique. L’idée que la monnaie puisse se transformer en un support publicitaire n’a pas disparu. On trouve même un dépot de brevet récent : “Method on advertising on currency”, par Martin A. Urban.
    ad-on-money
    (source : uspto.gov)

     
    Sautons enfin un peu au sud. Au Pérou les agents de change ont pris l’habitude de marquer, d’un tampon, les billets qu’ils échangent et ce tampon sert de garantie : le billet faux, ils le reprennent.
    perou-marquage
    source de la photo

     
    Je n’ai pas de conclusions à apporter à ces exemples. Ils ont simplement pour but d’insister, ou de porter l’accent, non pas sur le caractère uniforme du médium “monnaie”, mais sur les pratiques d’authentification, d’inscription, de modification… réalisées pour ôter cette uniformité. Parfois pour s’assurer de la valeur de la monnaie, parfois pour s’appuyer sur sa liquidité et sa capacité à passer de main en main et d’oeil en oeil.
    Pour en savoir plus, et changer de perspective sur le monde, il faut lire La signification sociale de l’argent. On peut aussi lire Sociologie de l’argent de mes collègues vincennois Lazarus et de Blic.

    Choses en listes

    1. À visiter : le nouveau site de Laurent Mucchielli (la connexion est lente, mais le site fonctionne).
    2. Cent mille euros rien que pour moi ? Le Prix CLS :

      Un site Internet spécifique a été mis en ligne pour présenter ce prix et recueillir les candidatures : www.prix-cls.fr

    3. Sur hyperbate une critique de Babylon A.D. :

      En revisionnant Babylon A.D. pour effectuer mes captures d’écran, j’ai profité de la version française, où la voix de Vin Diesel est doublée par le rappeur Doudou Masta. Sans être plus mauvais acteur qu’un autre, Doudou Masta ajoute au personnage de Toorop un accent cité franchement comique dans le contexte puisque cela nous donne un mercenaire américain qui vit en Russie et qui parle avec l’accent de Vitry-sur-Seine : «.Mainnant, montchez daana ouature.» (Maintenant, montez dans la voiture).
      À tout prendre, donc, si l’on vous force à regarder Babylon A.D., exigez au moins la version française !

    4. Vous pouvez soutenir le Queer X Show

      Le Queer X Show est un road movie sexplicite s’inscrivant dans une démarche documentaire. 7 filles en tournée sur les routes d’Europe en juillet: Berlin, Amsterdam, Paris, Barcelone et Rome.
      Le Queer X Show est le point de départ d’une œuvre manifeste qui développe une réflexion sur les relations entre éducation, expression artistique et sexualité, faisant suite aux travaux initiés par Annie Sprinkle.

    5. , google, tu déconnes ! Capital le magazine, ce n’est pas la traduction de Das Kapital. Enfin, pas à ma connaissance.
      Mais là, google, tu m’épates !