Bouts de marabouts
Billet publié le 30/06/2009
Fonds de tiroirs, à vider avant les vacances. Flyers de marabout…
Un peu de cartographie, extraite d’un ouvrage de Liliane Kuczynski :
C’est là un bel exemple d’utilisation sociologique d’un corpus. Il faudrait voir si, entre 1993 et aujourd’hui, la dispersion des marabouts à Paris a été modifiée… Des collections systématiques de flyers devraient permettre de repérer ces modifications : Qui voudrait faire un mémoire de master sous ma direction ?
Ailleurs sur internet :
Sémiologie structurale du flyer de marabout et autres “Personal Marabouts Generator”.
Pool “Flyers de Marabouts” sur Flickr.
La dictature du nom de L. Kuczynski.
7 commentaires
Un commentaire par Anne (30/06/2009 à 9:34)
Moi j’adorerai faire un Master sur ce sujet ! J’ai même déjà ma collection personnelle de flyers de marabout.
Mais je suis en Arts Plastiques…
Un commentaire par Baptiste Coulmont (30/06/2009 à 15:56)
J’ai essayé de proposer, sans succès, des sujets de recherche en master (ex : http://coulmont.com/blog/2009/05/04/sujets-de-master-sociologie/ )… Les étudiantes semblent préférer déposer avec leur dossier de candidature (à P8) des “gros sujets” (l’assimilation des immigrés, la souffrance au travail…) in-traitables malheureusement !
Un commentaire par Pop9 (01/07/2009 à 21:32)
Bonjour.
Pourriez-vous retirer ces stupides gommettes vertes ?
Je souhaite obtenir à la fois une amélioration de mon transit intestinal et le retour de l’être aimé. Le moins qu’on puisse dire est que vous ne m’aidez pas beaucoup.
Merci par avance de votre compréhension.
Un commentaire par Baptiste Coulmont (01/07/2009 à 22:02)
Desolé Pop9, mais les gommettes resteront. Vous trouverez facilement deS marabouts et peut être l’être aimé du côté de Barbes.
Un commentaire par DM (02/07/2009 à 10:31)
@Baptiste: Cela pourrait d’ailleurs faire un sujet d’étude en psychologie et sociologie de l’éducation: à quel point et pour quelles raisons les étudiants veulent-ils s’intéresser à de « gros sujets » intraitables dans le cadre d’un M2? Est-ce que ces comportements ne se retrouvent pas dans d’autres contextes — par exemple la volonté de trancher de « grands enjeux de société » sans prendre le temps et les ressources de faire une étude sérieuse ?
Un commentaire par Baptiste Coulmont (02/07/2009 à 10:40)
>David : je pense plutôt que la plupart des étudiants n’a pas eu de préparation au projet de recherche, ou alors qu’ils l’écrivent trop rapidement… Mais ils sont parfois malléables !
Un commentaire par DM (02/07/2009 à 11:57)
@Baptiste: Tu veux dire que le problème est en fait qu’ils ignorent ce qu’est un projet de recherche, et n’ont donc aucune base réaliste?