Varia
My thesis project consists of producing and wearing a system of self-surveillance that has been subversively inserted into an already existing informational and electronic system. By bringing surveillance technology closer in and attaching it to the body, I have been able to personalize a form of technological mirroring through which subjectivity and the body are reconstructed.
Bah bien sûr…
Au sujet de Lolita, mon conseil : en parler avec le modérateur, ou la modératrice, de l’université. Ou contacter le CLASCHES.
Rappel de l’épisode précédent :
La fille que j’ai remarquée au milieu d’une marée d’étudiants le jour de la rentrée est là devant moi, en robe de soirée courte, décolletée, maquillée et belle comme jamais, et me demande de la raccompagner chez elle. Des kilomètres seul avec elle dans la voiture dans la nuit, pour finalement arriver chez elle, sachant qu’il apparait clairement que je lui plais.
un appel tout à fait inattendue de ma “Lolita”. Je vous laisse lire le billet où je parle d’elle car je ne vais pas vous la refaire… en tout cas. Un appel de la fameuse Emilie !
“Allo M le Prof ?
– oui bonjour
– c’est émilie X
– Emilie !!! Comment allez vous ?
– Très bien merci (…) J’aimerai que vous me preniez en thèse. Je comprends que cela ne peut pas se faire comme ça, je suis prête à repartir sur un master recherche
– …”
Silence ! Je ne sais pas trop quoi lui dire. Pour l’instant j’ai temporisé en lui disant qu’il faut bien qu’elle réflechisse bien, qu’elle a une bonne situation, et que peut-etre que l’enseignement et la recherche ce n’est pas aussi trépidant comme vie que ce qu’elle veut bien croire.
11 commentaires
Un commentaire par Blogueur Influent (11/09/2009 à 16:53)
Je peux déjà raconter le prochain épisode :
Au premier rang, elle ferme les yeux.Sur sa paupière gauche, le mot “love”. Sur la droite, le mot “you”. On dirait un message. Je me sens légèrement déconcerté, je ne sais quoi dire, j’hésite. Quelle conduite est la plus responsable ? Dois-je terminer mon cours sur l’archéologie du paléolithique ou bien serrer Émilie X fort dans mes bras, lui dire “je ne pense qu’à toi” quand elle me murmurerait “prends moi, là, sur cette table”.
Heureusement, Marcus est entré dans ma salle de classe pour me changer les idées.
– “Indy, tu dois récupérer la croix de Coronado qui a été dérobée par le méchant Belloc de l’Université de Rennes II”
– “Rennes II !? Ah les enculés ! Déjà que leur revue à cinquante abonnés n’a pas voulu de mon papier !”
– “Oh !?”
– “Ouais soi-disant qu’ils avaient déjà eu trop de réponses pour ce numéro”
– “Bon, ben, prends ton chapeau et fonce, tu as une mission, n’oublie pas de ramener un petit cadeau pour notre musée”
– “Il y a un musée à Paris 8 ?”
Eh oui, les vacances étaient bel et bien terminées.
Le lendemain, en empruntant le Zeppelin pour l’Europe, je songeai au sourire de la belle Émilie X.
Un commentaire par Baptiste Coulmont (11/09/2009 à 18:44)
>Blogueur Influent… Quel mauvais esprit ! ;-)
Un commentaire par M le Prof (12/09/2009 à 7:40)
“Le prof de fac met en scène un enseignant-chercheur qui apparaît à la lecture parfois un peu mythomane et nymphomane — certainement éloigné de la personne in real life. Il se sent souvent poursuivi des ardeurs étudiantes.] ”
Je ne suis ni mythomane, ni nymphomane. Toutes les histoires racontées dans ce blog sont vraies et je m’efforce de traduire aussi bien que je le peux ce que j’ai vécu à chaque fois. Je ne pense pas être très éloigné donc “in real life” de ce que je suis dans ce blog.
La seule chose sur laquelle je prends des liberté est au niveau des dates. En effet pour nourrir le blog régulièrement je raconte des choses qui parfois on pu se passer il y a 1, 2 ou 5 ans comme si elles étaient arrivées récemment. Ce serait dommage pour moi de ne pas profiter d’anecdotes que je trouve marquantes sous le seul prétexte qu’elles sont passées.
Donc l’étudiante qui me téléphone pour aller en boite avec elle, celle qui m’envoie des mails (pas tres méchants ceci dit), ou celle qui m’attaque carrément le bras pour que je comprenne qu’elle est prete à tout pour que je releve sa note. Tous ces épisodes ce sont réellement passés.
Pour Emilie en revanche c’est un cas particulier. Je pense qu’il s’agit surtout d’un problème d’interprétation. Je n’ai dit nulle part dans les billets que j’étais certain qu’elle avait des intentions “sexuelles” à mon égard. Juste que c’est une possibilité, qui me paraissait forte il y a quelques années quand ses camarades me faisaient des allusions et qui est juste une éventualité aujourd’hui. Dans tous les cas, si vous avez bien suivi mon blog depuis le début, quelle que soit sa motivation à me proposer de la prendre en thèse, vous savez très bien qu’il ne se passera rien du tout. C’est pour cela que ce n’est pas la peine que je m’adresse au modérateur, je suis assez bien dans ma tête pour pouvoir gérer cela sans souci.
@blogueur influent : très bonne suite ! car c’est surtout de cela qu’il s’agit finalement, de songer au sourire de la belle émilie X. Ca n’ira jamais plus loin que cela. En outre j’ai toujours regretté de ne pas avoir choisi une section CNU qui soit plus tournée sur le terrain et les voyages… heureusement il me reste les congrès.
Un commentaire par Baptiste Coulmont (12/09/2009 à 8:16)
>M. Le Prof : certes, mais on ne maîtrise pas la réception de ses écrits. Et on est souvent surpris du décalage entre la personne imaginée à travers ses textes et la personne que l’on peut rencontrer “in real life”.
Un commentaire par M le Prof (12/09/2009 à 9:42)
Je comprends bien et je ne me sentais pas agressé par votre billet. Ce que je voulais dire c’est que je n’essaie pas de créer un personnage. Ensuite, bien entendu que parfois il y a des figures de style que l’on fait pour donner un sens ou une esthétique particulière au billet qui peuvent connoter des choses allant au delà de ce qu’on voulait réellement transmettre. Pour le billet d’Emilie je pense que c’est le cas quand j’explique que j’aimerai qu’elle ne soit pas si proche de moi pour faire référence au titre de Police “Don’t stand so close to me” et du coup pour continuer la référence à parler d’Emilie comme une “Lolita” en référence à la dernière phrase de la chanson qui fait elle-même référence à cet ouvrage de Nabokov
En revanche, peut-être que lorsque j’aurai épuisé toutes mes anecdotes, mettre en scène mon personnage dans des situations que je n’ai jamais vécues mais qui m’ont traversé parfois l’esprit en cours ou en congrès serait peut-être un moyen pour donner une seconde vie à ce blog… Mais j’avertirai le lecteur. En attendant, la vie à l’université est assez riche pour me faire espérer que j’aurai encore des choses à raconter pour un petit moment
Un commentaire par Blogueur Influent (12/09/2009 à 14:25)
Ce qui ne colle pas vraiment dans votre prose, c’est que les choses sont dites de manière un peu scolaire et détachée. Je pense que vous faites un effort littéraire intéressant qui est d’essayer de vous mettre dans la peau d’un prof de fac, mais on n’arrive pas vraiment à se raccrocher à une réalité. Non seulement parce que vous ne parlez jamais avec un peu de précision de votre discipline, de votre cadre, etc., mais aussi parce que vous transformez beaucoup de généralités en anecdotes, c’est à dire que vous vous fabriquez l’identité du prototype du prof.
Il faudrait que derrière le prototype on sente une personne, un personnage, quelque chose d’un peu moins désincarné. D’ailleurs vous devez le savoir pour vous être lancé dans ce récit sur une étudiante, mais ça reste un peu cliché, dans la vie ça ne se passe pas comme ça.
Bref je n’y crois pas. Je ne dis pas “vous n’êtes pas prof” car la question ne m’intéresse pas le moins du monde (de même que je n’ai pas besoin de croire à Ulysse), mais je ne crois pas, en tant que public, au personnage que vous composez. Je ne parviens pas à activer mon mode “willing suspension of disbelief”.
Prenez exemple sur maître Eolas, son blog fonctionne bien mieux – alors qu’il est peut-être simple factotum au Palais de justice et vous prof émérite en fin de carrière, une fois de plus, ce n’est pas le problème. Non seulement pour être blogueur anonyme mais aussi pour être prof, il faut croire dans son personnage, s’approprier le simulacre, accepter d’être un imposteur (un imposteur honnête, attention, un imposteur sérieux et respectueux de ceux qu’il abuse, pas un voyou).
Un commentaire par Baptiste Coulmont (12/09/2009 à 15:14)
> Blogueur Influent : Je préfère éviter une discussion relative au style littéraire de M. Le Prof sur mon blog. Comme vous le savez, “des goûts et des couleurs…” (Eolas peut aussi être très énervant). Et laissez à M. Le Prof le temps nécessaire pour développer son style. Vous êtes trop exigeant !
Un commentaire par M le Prof (12/09/2009 à 15:59)
@Blogueur influent : je vois bien… honnetement je ne me pose pas autant de question. Je profite des anecdotes que j’ai pour expliquer comment fonctionne l’université. Je ne cherche pas à avoir un style plutot qu’un autre. Je ne fais aucun effort pour me mettre dans ma peau. Je suis juste moi même. Peut-être trop scolaire et détaché… mais on se refait pas. Je ne prendrai exemple sur personne car justement je veux rester moi-même.
Sur l’anonymat c’est différent. Ce n’est pas que j’utilise cela pour créer un personnage c’est tout simplement que je ne voudrai pas que le fait que je dise ma discipline et mon université contextualise trop mon discours. J’essaie de parler de manière la plus générale possible pour que chacun puisse se retrouver dans ces anecdotes.
Ensuite pour le coup de ne pas y croire… je pense que vous faites juste référence à l’article sur émilie et pas sur l’ensemble du blog. Je suis désolé si cela fait cliché… J’aurai pu “enjoliver” et rendre la chose plus spectaculaire, et lui donner plus de sens surement mais non. Ca c’est juste passé comme cela. Je ne cherche pas à convaincre, juste à raconter ce qui se passe au quotidien.
@Baptise Coulmont : si mon style se développe un jour, cela ne sera pas par ma volonté. Comme je viens de le dire, je cherche juste à présenter l’université à travers mon quotidien et je passe très peu de temps sur mes billets. J’écris comme cela vient, je fais juste une relecture pour les fautes de français et j’envoie.
Un commentaire par Blogueur Influent (12/09/2009 à 16:12)
Oui je suis trop exigent. Je dois être prof en dehors de mon activité de blogueur influent !
Désolé de polluer ici en pensant tout haut, c’est un mauvais tic.
Pour changer de sujet, je remarque que prof à l’université est quasi devenu une insulte à la télé depuis la fin des vacances. Après les cheminots, ce sont les universitaires qui ont perdu au jeu de la communication. Il faut dire que le pari de l’intelligence et de la pédagogie, c’est du cent contre un, surtout quand les citoyens se moquent éperdument du sujet.
Dans trente ans mes petits-enfants me demanderont si j’étais résistant sous Sarkozy. Je dirai que bon c’était pas facile hein, qu’on a fait ce qu’on a pu. Et puis que même si les trains n’arrivaient pas à l’heure, au moins les cheminots se faisaient cracher dessus. Désole, je suis encore en train de penser tout haut, j’arrête.
Un commentaire par dorant (12/09/2009 à 20:57)
M.le Prof “En outre j’ai toujours regretté de ne pas avoir choisi une section CNU qui soit plus tournée sur le terrain et les voyages”
…vous auriez du “choisir” la 23.
Sinon, c’est un bon sujet de rentrée, bien distrayant, mais j’ai peine à adhérer.
Un commentaire par johanna (24/03/2010 à 21:02)
en trainant sur votre site je tombe sur cet article et la fameuse histoire entre Mr le prof et sa lolita si il est vraiment prof ( je doute un peu), je vois qu’il n’y a pas que les étudiantes qui fantasment sur leurs enseignants ( mais en général les ardeurs sont contrôlées). Dommage que cette histoire n’est pas été plus loin ( il aurait peut être développé un style à la Esparbec)