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Billet publié le 28/01/2010
Un collègue attirait récemment mon attention sur un roman policier, Paris blues de Maurice Attia. L’action se passe dans les années 70, et plus particulièrement au département de cinéma de l’université de Vincennes. Ce collègue a été surpris — autant que moi — de voir figurer l’un de mes livres dans la bibliographie [1] :
Notes :
[1] Oui, c’est un roman policier avec bibliographie. Et non, je ne donne pas le nom du coupable dans Sex-shops…
8 commentaires
Un commentaire par Denys (28/01/2010 à 19:59)
Au département cinéma dans les années 1970 ? Mais entre la bande des Cahiers, les marxistes orthodoxes, les illuminés du cinéma expérimental et les francs-tireurs comme Michel Saintourens, c’était déjà le polar permanent (Une biographie qui cite Max Frisch et Julio Cortazar laisse présager un ouvrage de premier ordre).
Un commentaire par dorant (29/01/2010 à 11:17)
Comme c’était le cas de ses deux ouvrages précédents, l’un sur Alger et la fin de l’Algérie coloniale et l’autre sur Marseille à la fin des années 1960, Maurice Attia a sans doute écrit un roman remarquable
Un commentaire par Laurent W (29/01/2010 à 13:39)
Pour ma part, j’ai beaucoup, beaucoup aimé de roman, notamment pour ce qu’il dit de Vincennes, du quartier des Halles avant la démolition des Halles Baltard et des 2 personnages principaux auxquels je me suis vraiment attaché quand ils étaient à Alger puis à Marseille et à Aix-en-Provence…
Baptiste cité, ou des liaisons victorieuses du polar et de la sociologie…
Un commentaire par Baptiste Coulmont (29/01/2010 à 18:54)
Tout ça donne envie de le lire !
Un commentaire par Régis (30/01/2010 à 19:27)
Vous êtes lu, Baptiste, et tant mieux; quand j’aurai fini l’Ancien Régime et la Révolution, je m’attaquerai à vos livres, l’un parce que la sociologie contemporaine m’est inconnue, l’autre parce que j’ai l’esprit rabelaisien.
Votre post renvoie à une question assez fondamentale dans la littérature de fiction: jusqu’où faut-il que le roman (ou la nouvelle) ente sa narration dans un réalisme justifié par des sources historiques, ou de sociologie historique? Est-ce que cette volonté de vérité descriptive du cadre ou des faits ne fait pas des individus – et de l’analyse des caractères- une cinquième roue de la charette?
Un commentaire par Baptiste Coulmont (30/01/2010 à 19:29)
> Régis : n’ayant pas encore lu “Paris Blues”, je ne sais pas quel rôle jouent les oeuvres citées…
Un commentaire par Régis (31/01/2010 à 14:47)
Comme vous m’avez l’air de saliver d’envie de lire ce livre, ayez la gentillesse de nous en faire relation, et je vous promets, si vous me le permettez, de ferrailler dans la bonne humeur sur la question de l’individu face au cadre historique dans les oeuvres de fiction.
Un commentaire par Régis (06/02/2010 à 14:59)
Amazon m’a livré cette semaine vos deux bouquins, mais tout bien considéré je vais aller acheter le polar de Maurice Attia…