Un dessin vaut mieux que mille mots
Billet publié le 20/04/2010
J’ai participé, en octobre dernier (2009), à un colloque fort intéressant organisé par le Cerlis (le labo de De Singly), l’INED et la Caisse nationale d’allocations familiales.
J’y ai présenté un travail en souffrance, réalisé à partir l’analyse partielle de quelques centaines de “editorial cartoons” publiés sur le thème du mariage gay, entre 2003 et 2009, aux Etats-Unis. Travail “en souffrance”, car je n’ai jamais réussi à trouver un angle qui me convienne parfaitement.
La Cnaf vient de publier les actes du colloque en ligne Les transformations de la conjugalité : Configurations et parcours, Dossiers d’études, n°127, avril 2010. Vous trouverez ma communication entre les pages 48 et 54.
9 commentaires
Un commentaire par Abel (21/04/2010 à 1:25)
Merci pour l’info. C’est amusant, votre contribution consiste vraiment en une communication imprimée, davantage qu’en un “article” rédigé. Nulle critique dans ma remarque, attention. Je n’ai jamais osé faire ça pour ma part (je suis en histoire de l’art), mais je l’ai souvent envié (moins de travail de reformatage, possibilité de moins prendre de gants, d’être un peu rapide ou télégraphique, etc., bref, pas besoin de tout retravailler après le colloque). Est-ce usuel dans votre discipline ? Comment savez-vous que vous avez le droit ? Le propos donnera lieu j’imagine à un article plus circonstancié et/ou rédigé ? Merci pour les réponses que vous voudrez bien apporter à ces questions de cuisine…
Abel
Un commentaire par Baptiste Coulmont (21/04/2010 à 6:00)
>Abel : c’est surtout parce que les actes ont été publiés rapidement après le colloque, et que, pour mes communications orales, je prépare toujours un texte qui tient dans les temps impartis (15 min ou 25 min…) afin de ne jamais être en retard. Pour la publication, j’ai juste enlevé quelques “je remercie untel et untel…”
Un commentaire par Eliane Daphy (10/05/2010 à 14:23)
@ Abel réponse.
En archives ouvertes (autoarchivage, contribution scientifique direct), il est possible et habituel de mettre en ligne des “working papers” fr. “document de travail”, ou “communication sans actes”. Sur HAL, Communications sans actes (3413), et Documents sans référence de publication (14117).
http://hal.archives-ouvertes.fr/index.php?halsid=4ir7abpdfuummujf1c1lm115f7&action_todo=browse&b_type=browse_typdoc
En SHS, Communications sans actes (1550), Documents sans référence de publication (2649)http://halshs.archives-ouvertes.fr/view_by_stamp.php?label=SHS&action_todo=browse_byTypdoc&halsid=rmsaf09qhgq44dv4ugiveno8e4
La publication en AO de “textes en chantiers” a de nombreux avantages, parmi lesquels avoir des retour de collègues (suggestions, critiques – sur le fond, pas sur la forme), possibilité de travailler tranquillement à une version plus littéraire (déposée en V2), et si ce n’est empêcher les collègues indélicats de s’approprier sans le citer votre travail, au moins rendre très visible leurs pratiques de voyous (ce qui participe à la régulation et à l’assainissement du milieu).
Ce n’est pas vraiment en terme de “discipline” qu’il faut évaluer (hi hi hi) cette pratique, mais en terme de pratique d’auto-archivage. Il est des contributeurs “power” dans toutes les disciplines, mais la pénétration de la pratique suit un rythme différent selon les auteurs (diffusion par réseaux).
Pour ce qui est de “Comment savez-vous que vous avez le droit ? “, la réponse est claire : parce que selon le droit français, “droit d’auteur”, un auteur est propriétaire de son manuscrit. Plus d’info sur le site de la direction juridique du CNRS
http://www.sg.cnrs.fr/daj/propriete/droits/droits.htm
Pour les historiens d’art, le pb est celui du droit des images. Mais de plus en plus d’illustrations sur gallca sont libres d’utilisation (si gratuit, donc le cas des archives ouvertes, et pas des revues ou des ouvrages). Attention, la RMN exige des sommes ahurissantes pour l’utilisation des images du Patrimoine, mais comme de plus en plus de musées à l’étranger autorisent l’utilisation de leurs images avec les mêmes contraintes que gallica, l’offre augmente tous les jours.
élianedaphy, ingénieure cnrs, responsable des archives ouvertes du IIAC
Un commentaire par Eliane Daphy (10/05/2010 à 14:31)
@ baptiste
1) faut que tu prennes l’habitude de référencer correctement sur ton blog tes dépôts en AO, avec le numéro identifiant OAI, la date de dépôt, le lien.
2) en demandant à la CNAF l’autorisation de déposer la version maquette éditeur, et en précisant que tu suis en déposant sur une archive ouverte institutionnelle les “incitations” du CNRS co-tutelle de ton laboratoire, et en rajoutant que tu préciseras dans ton dépôt leur “aimable autorisation”, tu obtiendras ss problème leur autorisation. Bien demander “sur l’archive ouverte institutionnelle HAL-SHS”, “maquette propriétaire éditeur”.
et tu pourras déposer une V2 (version 2) de ton manuscrit auteur
Un commentaire par Baptiste Coulmont (10/05/2010 à 14:48)
>Eliane : je ne vois pas vraiment l’intérêt de tout cela. Cela peut certes intéresser des spécialistes de la bibliographie, mais mon blog est un espace de liberté dans lequel je suis le seul maître. Le manuscrit restera en V1 sur hal-shs, avec coquilles et erreurs.
Un commentaire par Eliane Daphy (11/05/2010 à 14:26)
> Baptiste
spécialiste de la bibliographie ? ¿ tu me traites de ? Pas exactement la même chose que “militante archives ouvertes” :)
1) Pour mettre les références de HAL : ton blog est très lu, si je me fie au nombre de lecteurs arrivés chez moi par ton blog, et toute publicité pour l’accès libre, et pour informer les auteurs scientifiques de leurs droits est bonne à prendre.
2) pour faire une V2 : apprendre à nos institutions qui pratiquent la mise en ligne sauvage de leurs documents qu’existe le système de dépôt OAI.
Un commentaire par Abel (12/05/2010 à 21:07)
Bonjour,
Pardon pour le HS, mais n’aviez-vous pas publié sur votre blog un ou des billet(s) de conseils pour les auditions aux postes de MCF ? Je viens d’apprendre que j’avais une audition et je dois me préparer dans les semaines qui viennent ! Je ne suis pas en socio, mais tout de même en sciences humaines. Merci par avance,
Abel
P.S. : en passant, merci pour votre réponse à ma précédente question
Un commentaire par Baptiste Coulmont (13/05/2010 à 8:48)
>Abel. Pas vraiment. J’avais écrit un long billet concernant les CV.
Un commentaire par Abel (13/05/2010 à 9:38)
D’accord, je l’ai retrouvé en effet. Merci,
Abel