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Se faire, se refaire, se défaire un prénom

Billet publié le 02/06/2012
  1. Le tirage initial de Sociologie des prénoms est maintenant épuisé, et La Découverte a souhaité réimprimer l’ouvrage. Ce n’est pas une deuxième édition, et presque rien ne change entre le tirage de mai 2011 et le tirage de mai 2012 : 4 coquilles (dont une sur le prénom de Derrida, une autre sur le nom de Halbwachs) et une rectification des grisés sur un graphique. Ca et, quand même, les “achevés d’imprimer” de la dernière page :
  2. Et puisqu’on parle de coquille : une petite incompréhension entre le journaliste et moi s’est glissé dans cet article de 20 Minutes, mais cela ne remet pas en cause tout le propos. Et les rédacteurs du quotidien, visiblement, se sont amusés à rapprocher le candidat qui veut se “faire un prénom” (Gaspard Delanoë) et ceux qui souhaitent se refaire un prénom :
  3. J’ai écrit un petit article pour un hors-série du magazine Sciences humaines : Changer de prénom, toute une histoire !
  4. Un article du magazine Marianne me cite. Alors que Bretons, Basques, Occitans, Corses, Bourgeois ont des “livres des prénoms” associés à leurs entreprises identitaires, les ouvriers et employés n’en ont pas. Si Le Figaro publie chaque année un “livret des prénoms” objectivant les choix de certains de ses lecteurs, si le “livre des prénoms bretons” (ou basques, ou corses) existe… les choix des classes populaires n’existent que sous une forme dénigrée. Car si les classes supérieures, en matière culturelle, seraient devenues “omnivores”, elles sont apparemment loin de l’être en matière de prénom.

[yarpp]

1 commentaire

Un commentaire par RjG (22/06/2012 à 9:49)

C’est marrant, je cherchais le bouton “J’aime” sur la page… Pavlov, Pavlov, qu’as-tu fait de moi?