Guide d’utilisation de la BnF (site François Mitterrand)
La Bibliothèque nationale de France (BnF) est un bel outil. Mais il faut savoir s’en servir pour le rentabiliser. Quelques conseils ici pour les utilisatrices du “Rez-de-jardin” (la partie réservés aux chercheurs).
- Préparer son casse-croûte à l’avance est possible, et préférable. La cafétéria est chère, et il est compliqué de sortir du château-fort pour aller manger. Si vous y prenez un café, demandez le “serré” (leur “espresso” est très léger).
- Pull ou pas pull : ça dépend des courants d’air.
- Les jours de pluie ou les jours humides, prenez des chaussures qui résistent aux glissades. En effet, pour entrer dans la bibliothèque, vous devrez passer par les “travelators cassés“, extrêmement glissants, si vous n’êtes pas déjà tombé sur l’esplanade. Pierre Jourde compare ces “travelators” à des coussins péteurs.
- Planifiez vos visites BnF à l’avance : il faut réserver ses places (pour éviter la lutte des places). En général, réserver les places une semaine à l’avance suffit. Mais pour faire cela, il faut une carte.
- Si vos recherches sont en science politique (salle N), sociologie (salle M) ou histoire (salle L), vous serez confrontés à un très gros problème. Une partie des places sont inutilisables, car frappées directement par le soleil l’après-midi. L’architecte (un certain Dominique Perrault), dit-on, refuse l’installation de rideaux ou de pare-soleil. Si vous êtes sur l’une des places maudites, vous serez directement au soleil, dans une serre. Votre ordinateur surchauffera (et surtout, à cause des reflets et de la lumière, vous ne distinguerez plus grand-chose sur l’écran).
Ce problème est connu. Et les conservateurs — qui doivent faire face aux demandes de changement de place des personnes déshydratées — ont établit cette liste des places “fortement impactées par le soleil” :
Cette liste vaut pour la salle M. Les numéros de place sont un peu différents en salle N et L.
voir aussi ici
Comme l’écrivait récemment un utilisateur de la BnF :
“Qu’on enchaîne Dominique Perrault à l’une de ces places. Ca ne sera encore que le premier de ses supplices. Il devra aussi essayer de travailler sur les postes informatiques, aller aux toilettes en temps limité, utiliser les usuels dans deux disciplines non voisines, se nourrir au Café des temps avec des revenus de doctorant, trouver de la place sur les rayons pour les dépôts à venir, traverser l’esplanade par temps de pluie, replanter les arbres exotiques utilisés pour celle-ci, etc.
Et s’il s’en sort, il gagne un stage non rémunéré dans l’équipe qui a construit la Grande bibliothèque de Montréal.”
Et si vous suivez ces conseils, vous aurez entre les mains un bel outil.
Ailleurs : http://doyoubnf.over-blog.com/, et deux chroniques estivales (1) et (2)
[yarpp]
5 commentaires
Un commentaire par Denys (09/08/2012 à 18:53)
Mais Dominique Perrault – qui avait alors 36 ans, et dont c’est le premier chantier d’envergure – sait apprendre de ses erreurs : il construit aujourd’hui des universités enterrées (http://www.perraultarchitecte.com/fr/projets/2459-universite_feminine_ewha.html) ce qui résout le problème de façon radicale.
Un commentaire par gilda (09/08/2012 à 22:21)
Chic alors je sais à présent quelles places réserver pour cesser d’avoir froid !
Un commentaire par Idiocratie (10/08/2012 à 16:48)
Merci pour ces précieux conseils (et pour le renvoi vers les “Chroniques estivales”!). Maintenant nous savons également quelles sont les places qui permettent d’arborer un bronzage de plagiste chevronné sans quitter sa table de travail…
Un commentaire par socio N (14/08/2012 à 3:04)
aussi le livre de J.M Mandosio :
* “L’Effondrement de la Très Grande Bibliothèque nationale de France : ses causes, ses conséquences”
Paris,
Éditions de l’Encyclopédie des Nuisances,
1999.
Un commentaire par SALLE L HAS A POSSE (23/08/2012 à 16:33)
Je suis tombé malade au moins 3 fois en salle M et L à cause des courants d’air.