L’université qu’on abandonne…
Lisez ce texte de Camille Peugny, co-responsable (avec Livia Velpry) de la licence de sociologie de l’université Paris 8 : Rendez-nous nos mines !
[yarpp]Si je réanime ce blog, c’est pour faire part, assez régulièrement j’espère, de mon expérience de responsable de licence et d’enseignant-chercheur dans une université de banlieue. Pas pour me plaindre de mes conditions de travail ou de la difficulté de la tâche, mais pour rendre compte de ce que devient l’université française, ou du moins celle que l’on abandonne et qui abandonne ses étudiants. La licence de sociologie, à Paris 8, voit ses effectifs croître à nouveau depuis quelques années. Lors de la dernière année universitaire, 290 étudiants étaient inscrits en première année, près d’une centaine de plus que deux ans auparavant.
1 commentaire
Un commentaire par Jacques Yver (30/09/2012 à 13:43)
Nous sommes aussi passés à Apogée dans mon université. L’installation du logiciel s’est faite sans trop de difficulté mais a duré plus d’un an, des premières réunions préparatoires aux périodes de test.
En revanche, nous ne sommes pas au bout de nos peines avec les logiciels conçus par développeurs qui ne connaissent pas les réalités du terrain! Comme notre ancien président a obtenu la dévolution du patrimoine, nous rentrons maintenant tous les emplois du temps dans un logiciel appelé UPPlanning pour faire remonter des statistiques du taux d’occupation des salles aux services centraux. Il s’agit en théorie d’optimiser dans un futur proche l’utilisation des ressources immobilières.
Dans les faits, là où il fallait autrefois quinze jours pour faire un emploi du temps d’une filière, la programmation du planning de l’année peut maintenant prendre plus d’un mois! Et bien sûr, ce sont les directeurs de départements qui doivent se coller à cette opération extrêmement chronophage.