Relations mondaines, massages modernes, vues féériques
Billet publié le 26/05/2013
Dans un vieux numéro de “Paris Plaisirs“, de 1924 :
Une publicité pour une crème dépilatoire :
Des photos dénudées :
Et une page de publicités allusives :
Et les trois douzaines d’adresses mentionnées dans ces publicités dressent la carte d’un Paris des bordels (de classe supérieure? : “Paris plaisirs” coûtait 2,5F en 1924… l’équivalent de quoi ?) :
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4 commentaires
Un commentaire par DM (26/05/2013 à 21:47)
Note les anglicismes (“Beauty”, “Miss”)… que faisait l’Académie française?
Un commentaire par Jean F. (27/05/2013 à 8:50)
Selon l’INSEE, 2,5 francs de 1924 équivaudrait à 2,2 euros de 2012 : http://www.insee.fr/fr/themes/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=2%2C5&deviseDepart=AncFranc&anneeDepart=1924&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2012
Je comprends mieux où Le Tigre va chercher certaines de ses publicités…
Un commentaire par Régis (28/05/2013 à 10:11)
Coquin! ce qui est rigolo, ce sont les jeunes garçonnes prépubères succintement recouvertes d’une guirlande de fruits (dont des bananes, merci Joséphine Baker!) à la place des putti habituellement utilisés pour présenter les images de la vénusté…
Un commentaire par Léane (23/12/2013 à 12:32)
C’est marrant que la question de la pilosité intime (mais pas que) soit soulevée déjà au début du siècle dernier, alors que c’est que depuis seulement quelques années que la gent féminine se souci réellement de l’aspect de son intimité !
Fort heureusement, certaines boutiques érotiques, quelques marques féminines et quelques publicités ont su contribuer à améliorer la vision du sexe féminin, pas forcément ragoutante selon l’épaisseur de cette toison …