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Le “wiki ATER” + rangement

Après le “wiki auditions”, les sociologues universitaires sont maintenant dotés d’un “wiki ATER” mis en place par un doctorant de Nantes. Il manque encore des informations sur quelques universités (Toulouse 2 par exemple)…
Plus d’informations sur la mailing liste de l’ASES.

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Ci dessous : pas grand chose, si ce n’est une preuve visuelle en vidéo d’un ménage de fin d’année réalisé la semaine dernière au département de sociologie de Paris 8…
[flashvideo file=”https://coulmont.com/blog/fichiers/2009/p8rangement200907.flv” width=480 height=270 /]
[et promis, bientôt je remplacerai le .flv par du H264 / OGG pour utiliser du HTML5 et surtout le tag <video>]

Mes conditions de travail (suite)

Je découvre aujourd’hui, affiché dans l’université, un “courrier des lecteurs” paru dans Le Journal de Saint-Denis, un hebdomadaire municipal et recopié ci-joint. “Pauline G.”, étudiante en italien, est ma nouvelle héroïne !
Il semble que le Président de l’université va demander un droit de réponse. Je lui conseille de répondre point par point à l’étudiante. Mais pour cela, il faudrait que les fuites soient réparées, que les fenêtres soient changées, que les enseignants disposent d’un matériel adéquat… Sinon, franchement, répondre en disant “on a fait des efforts”… on peut faire plus malin. Car ce que je montrais dans un billet publié il a deux semaines (vitres cassées…) n’a pas été réparé… Et la salle A382, dans laquelle je passe plusieurs heures par semaines, est toujours dans le même état.
Extrait de la lettre de Pauline G.

En effet, nous avons des cours dans des salles où les fenêtres sont ouvertes et cassées (réparées une semaine plus tard par du ruban adhésif), un manque de tables et de chaises, il faut donc aller dans la salle d’à côté pour trouver une table et une chaise, des radiateurs qui ne fonctionnent pas et des papiers journaux en guise de rideaux.
Nous avons cours dans des petites salles, mais malgré notre nombre d’étudiants (une dizaine par cours), on se retrouve à quatre sur une même table et certains étudiants se voient obligés d’écrire sur leurs genoux… Et il n’y a pas que ça : lorsque les professeurs écrivent au tableau, ils doivent ramener eux-mêmes un chiffon et de l’alcool car il n’y a rien pour effacer à l’université. Il y a aussi des fuites d’eau (une semaine plus tard, un seau était mis pour récupérer l’eau, mais la fuite n’était toujours pas réparée) (…)
source

Fin de l’extrait
L’un des seuls lieux propres de l’université semble être la bibliothèque, très agréable. Mais là, aujourd’hui, j’ai cru que le fou au slip sur la tête s’était installé au milieu de la bibliothèque… En raison de la mort d’un ancien professeur, Georges Lapassade, le contenu de son bureau a été exposé, avec ses médicaments périmés, sa collection de vieux “Gai Pied”, ses sacs à merdouilles. Quel meilleur hommage à l’un des importateurs de l’ethnométhodologie que d’exposer sa collection de trucs pourris.

Mes conditions de travail

Quand j’arrive à Paris 8, les portes de l’université annoncent une triste histoire. Cassées je ne sais comment il y a plusieurs semaines, elles ne sont pas réparées mais attendent probablement la fin de l’hiver :

Sans regarder, dans le hall, le faux plafond qui tombe et les distributeurs de friandise eux aussi en panne, je me dirige vers le bâtiment B. Au rez de chaussée, le local des pompiers annonce toute une histoire : une vitre (blindée ?) est cassée et sortie de ses gonds. Comme pour les portes d’entrée de l’université, des bandes rouge et blanche disent “attention, c’est cassé”. C’est cassé depuis plusieurs jours, mais pas encore réparé :

Je prends l’ascenseur, et en entrant, je vois ceci :

Il y avait un miroir dans l’ascenseur, il a été cassé, je ne sais comment, et les réparations tardent : cela fait au moins une dizaine de jours. C’est un peu dangereux, tous ces éclats de verre, mais il semble qu’il faille faire avec.
Si je me retourne pour éviter de voir les réfractions infinies de mon portrait dans ce miroir, me font face quelques propos graffités :

Plus tard, je vous photographierai l’une de mes salles de cours, la A382, dont les fenêtres sont bouchées par des rideaux métalliques qu’il est impossible de relever. Cela a été signalé, mais comme “certains font refaire leur parquet” (oui, certains bureaux ont du parquet), les étudiants attendront avant d’avoir des conditions de travail simplement hygiéniques. Mais peut-être que ce billet aura plus d’effet que deux demandes de réparation, et que je trouverai, dans ma salle de cours, des fenêtres ouvertes sur le monde (enfin… sur la nationale).
Pour en voir plus :
Paris 8 sur flickr, une tentative de cambriolage, le classement de vincennes, pauvre université, une jolie photo,