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Aaah, Paris 8…

Dans le collimateur présente cette photo d’un tout nouveau panneau d’indication installé à Paris 8 cette semaine :

et écrit :

À l’Université Paris 8, il y a des portes qui ne ferment plus, des radiateurs qui ne marchent pas, des toilettes qui ne sont pas éclairées, des ordinateurs qui ont perdu leur souris, des placards qui ne servent à rien et un système de saisie des notes qui causerait, dit-on, quelques soucis aux secrétaires (contraints d’afficher les notes comme les résultats du bac, nan mais où va le monde, je vous le demande).

Comment ça, des problèmes de notes ? Pouvez-vous m’expliquer ?
Il semble, en effet, que l’installation d’un nouveau système de gestion des cours et des étudiants, “Apogée”, pose de nombreux problèmes. Par exemple, des étudiants d’une autre discipline que la sociologie ont pu recevoir ceci :

Peut-on en savoir plus ? Oui. Une note du Conseil des études et de la vie universitaire vient nous préciser les choses.

A ce jour, sur les 170 versions d’étape (VET) modélisées au niveau administratif, les deux tiers sont modélisés au niveau pédagogique, saisie et structurés. Un peu plus de la moitié ont des inscriptions pédagogiques et un tiers sont en phase opérationnelle. Le projet a donc bien avancé, mais force est de constater que nous avons pris du retard. […]
A l’heure actuelle, on peut estimer que la saisie des notes sera possible sur un peu plus de la moitié des VET mais seuls un ou deux diplômes seront en mesure de préparer leur jury à l’aide du logiciel faute, pour les autres, d’avoir récupérer (sic) l’historique des résultats. L’état d’avancement du travail laisse cependant espérer que la préparation et la tenue des jurys à l’aide du logiciel sera possible d’ici la fin du second semestre. Ce n’est donc pas le moment de baisser les bras.

Je comprends qu’il ne faut pas baisser les bras. Mais pour faire quoi ? Ce texte est très étrange, parlant de modélisation administrative et autres phases opérationnelles. Heureusement, on nous traduit quand même les choses. Des informations comme la suivante circulent :

Une lettre du vice-président du CEVU, JM Meunier, nous enjoint, étant donné le foutoir total (c’est dit dans un langage plus poli et
administratif) et que la plupart des composantes ne peuvent matériellement
pas tenir de jury, de se contenter d’afficher les notes sur un panneau
d’information.

Donc maintenant, à Paris 8, en plus des salles non chauffées, des toilettes qui fuient et autres inconvénients matériels, nous n’avons plus de suivi informatique des évaluations pédagogiques. Ou plutôt, ce suivi n’est pas encore entré dans sa phase opérationnelle.

Mais on a de beaux panneaux lumineux, style “sex shop”.

Ethno-photographie sélective d’une université

L’état de délabrement matériel dans lequel se trouve l’université Paris 8 est difficile à imaginer. Mais il est connu et a déjà fait l’objet d’analyses dans des revues anglophones à comité de rédaction [Paul Cohen « Happy Birthday Vincennes! The University of Paris-8 Turns Forty » History Workshop Journal Issue 69 doi:10.1093/hwj/dbp034 ]
Il y a des petits délabrements, dûs à l’absence de nettoyage sérieux du matériel de bureau. Par exemple, voici le clavier du seul ordinateur disponible pour la quarantaine d’enseignants-chercheurs du département de sociologie :

C’était l’état avant nettoyage (j’avais, hier, enfin pensé à amener des lingettes pleines d’antibactérien et de savon). Maintenant, le clavier est beau et propre. [On remarquera que ce n’est pas sur cet ordinateur que sont rédigés les tracts antisarkozy : les touches K, Z et Y ne font pas montre d’un usage bien fréquent.]
Il y a des délabrements plus importants.
La semaine dernière, par exemple, une fuite d’eau au deuxième étage du bâtiment B avait improvisé une sorte de petite cascade jusqu’au rez de chaussée.

Hier, pendant un cours, le tableau d’un amphithéâtre est tombé. Sur twitter, @antoineevenou raconte et photographie (j’ai utilisé sa photo) :

*

Les étudiantes (pas seulement les universitaires) sont donc confrontées à un environnement hostile. Voyons comment, en cas de mouvement social, ils font avec les moyens du bord.

L’inventivité de l’UNEF pour canaliser les foules est à souligner. La seule entrée disponible mardi matin avait été rétrécie par des tables sur lesquelles étaient assis des militants. Pas moyen d’échapper aux tracts. On voit mieux le dispositif si l’on prend un peu de hauteur.

Une autre technique de canalisation : le blocage. Jeudi matin, l’université était bloquée (à 9h, je ne sais pas si elle le sera encore après midi au moment où j’écris). J’ai pris quelques photos du blocus, qui était, cette fois-ci, plus un canalisage qu’un blocage : le dispositif avait pour but d’amener les étudiants à l’amphi B1 (en passant devant un stand offrant un petit-déjeuner).

Une université bloquée, Paris 8

Hier lundi 18, la coordinatrice de l’UFR envoyait ce mail :

Je profite de cette lettre d’information N16 pour vous dire que, à l’heure de cet envoi, le bâtiment B est en train d’être totalement bloqué (j’espère juste pouvoir sortir…) et France Info annonce Paris 8 bloquée demain.

Ce matin, en effet, l’université était bloquée. Voici quelques images :

J’ai cherché des informations “en direct” : on en trouve un peu sur twitter, où j’ai créé une liste “paris 8” et ou le hashtag #paris8 peut être intéressant à suivre.
Sur la photo plus haut, la grande banière, on peut le constater, a déjà servi : je pense qu’elle est restée accrochée quelques semaines en 2009 pendant la contestation de la LRU.
L’on trouve aussi des affiches plus neuves : ici par exemple.
Mise à jour : Un texte intéressant chez Unicorns and icecream :

“I’m in your class on the Major figures in the history of economics (L3). I just wanted to let you know that this morning we went to the university and we saw that it was completely blocked. We had planned to come back for your class but as we were leaving a lot of ”casseur” showed up and started messing things up. Some people got hurt, a lot of women got they’re bags stolen and we (my friends and I ) were entering the metro they came as well. Things got out of control…

Suite de la mise à jour :
Mail du président de l’université :

A l’attention de la communauté universitaire,
Chers collègues,
Depuis plusieurs jours, des individus profitent des mouvements lycéens et étudiants pour commettre des actes de vandalisme, des vols et des agressions à la proche périphérie de l’université (parvis du métro, entrées de parking, etc.).
Il est vous est donc recommandé de vous montrer particulièrement vigilants lorsque vous entrez ou sortez de l’établissement.
En cas de besoin, vous pouvez contacter le poste de sécurité de l’université au **** ou, en cas d’urgence, mon cabinet au ****
Le président de l’université

Un cortège d’étudiants de Paris 8 : journal télévisé de France2, 19 octobre à 13h :

Barricades ?

Paris 8 bruisse en ce moment d’un mouvement social. Et, en entrant dans la salle des enseignants du département de sociologie [nous n’avons aucun bureau, l’université n’a pas prévu que les chercheurs et enseignants puissent y travailler] j’ai cru qu’une barricade avait été dressée à l’intérieur.
Mais en fait, non.

Il apparaît que les services dédiés à la peinture ont décidé d’utiliser la semaine de la rentrée pour repeindre la salle des enseignants, plutôt que de le faire pendant les congés. Et, pour repeindre, ils ont mis tous les meubles au milieu, et les ont protégés d’une feuille plastique. Très bonne idée.
Pendant ce temps là, la fenêtre de la salle C224 est toujours cassée (depuis janvier, elle ne ferme pas, et n’a pas été réparée malgré les demandes). Et seul un quart des lampes fonctionnent en B232 (ceux qui y font cours, le soir, le font dans la pénombre, accentuée par les murs gris et taggés qui seront repeints… un jour). Il n’y a plus de serviettes dans les toilettes du bâtiment B (puisque la grippe est passée, il n’y a plus à être propre, apparemment).

Et puisque nous parlons de Paris 8 et de ses toilettes dégoûtantes : voici un texte ethnographique sur les toilettes des colocations étudiantes en France (en anglais).

Et quelques liens dans le désordre :

Les territoires de la délivrance, la thèse de Sarah Demart sur les églises pentecôtises congolaises en Belgique et en France (et au Congo)… est en ligne. C’est une thèse touffue.

Tout le monde aime les daltoniens (disponible en t-shirt).

Mots valises

Tous en liste (sic) !

  1. L’anthropopotame, je ne sais pas qui c’est. Mais son côté “tête de mule” m’amuse. À la lecture, car je ne suis pas certain que l’avoir comme collègue m’amuserait.
  2. Énermouvant, le dernier numéro du Tigre
  3. Radical de gauche ou gauche radicale ? Ah que le français est subtil. L’un désigne un vieux croûton tout mou, du moudujnou politique. L’autre la virilité révolutionnaire sûre d’elle.

    (Bien entendu, ceci a été photographié à Paris 8, la plus radicale de gauche des université de gauche radicale.)
  4. Maomao :
    Photo aussi prise à P8 il y a quelques jours. Le “Parti maoïste de France” (whatever…) fait sa pub en A3 jaune (étrange, l’usage du jaune) sur les murs de Paris 8. Il y a un mail et un blog qui permet de contacter le maoïste : drapeaurouge.over-blog.com… Pourquoi pas vlad.illich.lenin999@gmail.com se demande un collègue ?
  5. rémonboudon discute avec sa femme (il l’écrit page 6), et ça donne La sociologie comme science, où l’on apprend que « La sociologie scientifique doit ses succès au postulat de l’individualisme méthodologique. » On aura aussi appris qu’il est marié, donc. Ceci dit, je vais l’acheter, ce Repères. J’aime les autobiographies intellectuelles, celle de Michel Crozier m’avait bien fait rire, celle de Boudon est à 9 euros 50 seulement.

L’art de ne pas être gouverné

[Petit hommage à moitié ironique à James C. Scott via Daniel Little]
 
L’amphithéâtre est un espace social politique. Il suffit d’en avoir fréquenté pour savoir que les people of the hills, ceux qui s’assoient tout en haut, sont rétifs à l’étatisation représentée par le professeur. Le discours enseignant classique leur a donné une nature propre, presque une ethnicité : ils seraient les étudiants potentiels non civilisés, ils représenteraient in vivo une condition pré-étudiante ancestrale. Leur destin serait de descendre, petit à petit, de la “zomia” (cette zone haute peu accessible au pouvoir étatique en raison de la “friction” du terrain) pour se rapprocher du centre étatisé.
Mais une autre tradition de recherche comprend ces rebelles comme ayant été générés par l’étatisation : on peut comprendre toute leur organisation sociale comme une réponse rationnelle à la pression étatique. Egalitarisme des relations sociales, agriculture non sédentaire…

La rebellion estudiantine ne s’objective pas dans des raids esclavagistes, mais dans l’absentéisme ou diverses formes de grèves du zèle. Un indicateur archéologique existe cependant — archéologique au sens où il persiste dans le temps : le graffi-table (graffiti sur table).

Proposons un plan d’un petit amphi universitaire (à peine six rangées). Il est probable que l’on puisse observer ceci, où l’intensité des graffitis à un endroit donné (i) est fonction du carré de la distance au professeur (d) :

i=ƒ(d²)

et — de manière plus qualitative — où, à des rangées particulières, sont associés des types de graffitis particuliers.
Un espace sans graffitable a été repéré dans plusieurs amphithéâtres. Les versions professorales y voient une objectivation de l’espace du charisme personnel — ou du charisme d’institution — reconnu au professeur. D’autres y voient l’espace dit des postillons, une zone trop proche de l’État pour que des étudiants s’y installent.

 


 
En bon empiriste positiviste, il me fallait vérifier cela. Ce fut fait lors d’une surveillance d’examen.

Pour en savoir plus : Une longue tradition d’enquête sur graffitis existe, dont je ne donnerai que quelques exemples : 1, 2, 3

Autogérée

Cela faisait quelques semaines que je n’avais pas proposé des photos de l’université Paris 8. En voici donc quelques unes.

Commençons par ma salle de cours du vendredi matin (la C224). La fenêtre cassée n’a pas été réparée (malgré le signalement fait en février, il y a plus de deux mois). Mais il y a eu un travail de peinture… qui s’est arrêté à 1m70 du sol. Etrange… Je pense que c’est une manière de montrer que “on a travaillé alors arrêtez de vous plaindre” tout en soulignant, de manière “passive-agressive”, l’existence pérenne des graffitis (qui, eux, ne s’arrêtent pas à 1m70 du sol).
Mais comme me l’a dit l’un des responsables de l’entretien (ou des travaux, je ne sais plus) : “au moins, vous avez une salle, pourquoi vous vous plaignez”. Il est vrai que, par tradition, les salles doivent être gagnées par les enseignants-chercheurs, comme l’écrit un collègue de l’université de Toronto ayant enseigné à P8 :

[…] on my very first day of class. Faculty and students crowded closely around the department secretary, who shouted out the classrooms we had been assigned as they were communicated to her by the central administration via the telephone she gripped tightly to her ear.
Twenty minutes after my course was to have begun, but still without a room, I was collared by an imposing man – my first meeting with the then department chair, Michel Cordillot, a former lyce´e principal and historian of labour and utopian socialist movements. With a twinkle in his eye and a voice filled with conviction, he explained that in such cases it was our duty to protest the administration’s failure to manage its space better by cancelling class. So it was that my first act as a teacher at Paris-8 was to write out a formal letter to the university president to this effect and go home. It would be three weeks before a classroom could be found and I could begin teaching.
source : Paul Cohen « Happy Birthday Vincennes! The University of Paris-8 Turns Forty » History Workshop Journal Issue 69 doi:10.1093/hwj/dbp034

Mais ce qui m’a surpris en arrivant ce matin, c’est la présence d’une cantine autogérée dans les locaux d’une cafétéria (fermée depuis deux ou trois ans), et n’appartenant pas à l’université, déclare, rapidement, le président :

A la communauté universitaire,
Les locaux actuellement occupés par des étudiants au niveau de l’entrée principale du campus universitaire appartiennent à la société SA IACU (Société Anonyme Immobilière pour l’Aménagement des Campus Universitaires) en vertu d’une convention datant de 1998. L’université n’a en conséquence aucune compétence sur ces locaux. Le propriétaire est seul en mesure de garantir le respect de l’affectation desdits locaux, conformément à l’affectation prévue par ladite convention.
Bien cordialement
Le président

Cette cantine a vu le jour à la suite de quelques assemblées générales étudiantes. Il paraît — je n’ai pas enquêté — que ce seraient “des étudiants de SUD” qui en seraient responsables (même si, comme dans toute bonne autogestion, il n’y a pas de responsables).

Autogérée ?
Cela signifie que personne n’a de place attitrée ni de spécialité, qu’il n’y a pas de chef-fe, que les tâches tournent et que les décisions sont prises collectivement. Pour y parvenir, nous essayons de visibiliser tous les aspects de l’organisation pour assurer leur transmission, aussi de mutualiser nos savoirs (cuisiner, écrire des tracts, etc), et menons une réflexion collective et politique sur nos pratiques.
Nous voulons casser les automatismes marchands, sortir de la relation service/usager-e et de la posture de consommateur-trice.
source

Un tract, avec drapeau pirate et tête de mort (et menace d’un concert de slam) a été produit : cantoche.pdf [et produit avec un logiciel libre, attention !].
L’autogestion semble s’accompagner de vandalismes et de dégradations (oups) d’expressions artistiques contre-culturelles sur lesquelles il ne faudrait porter de jugement :

Ces photos, prises hier (et recadrées pour insister sur les graffitis, pour dramatiser un peu et pour les besoins de l’administration de la preuve), ne résument pas la journée. Il faisait beau, et, pris de haut (depuis la B336), le cliché suivant montre des étudiants “fourmis” en train de réviser au soleil ou de se reposer entre deux cours. Disons que c’est une forme d’autogestion individualisée du temps…

ENT, DSI, LDAP

L’été dernier, je reçois de mon université, Paris 8, une feuille ainsi rédigée :

Dans le cadre du déploiement futur de l’ENT à Paris 8, la DSI met en place un service de gestion unique des mots de passe du type LDAP (…)

Il s’agissait d’ouvrir un compte mail. En suivant les instructions données sur la feuille, j’aboutis à une sorte de mur : je donne un mot de passe, on me donne un nom d’utilisateur, mais impossible d’accéder à ma boite mail. Je réessaye les jours suivants, mais rien ne se passe.
Je n’y pense plus pendant plusieurs mois, me disant que c’était probablement pas encore en état de fonctionner.
Il y a quelques jours, je reçois avec mes fiches de traitement (celle de décembre, que l’on reçoit en mars à P8…) une feuille de la fameuse « DSI » me disant d’aller sur une adresse commençant par https://
Et là, je découvre plusieurs mois de mails, arrivés sur un compte que je pensais n’avoir pas été ouvert. Dans ces mails, il y avait notamment une invitation à participer à un séminaire qui m’aurait beaucoup intéressé, et à laquelle j’aurai répondu, si le mail m’était parvenu.

Les primes d’excellence scientifique

L’année dernière ont été créées les primes d’excellence scientifique, et, pour y postuler, il suffisait d’envoyer un CV. Ce que j’ai fait. Je me disais que même si je n’obtenais pas les milliers d’euros prévus par cette prime, j’aurai au moins une “évaluation” gratuite de mon excellence — dont je ne doute pas.
Il semble que les dossiers ont été transmis à un quadriumvirat composé de quatre brillants hommes (aucune femme) : Valade, Cuin, Duran et Cochoy (source). On ne sait pas comment ces personnes ont été choisies (même si Valade et Cuin, par leur âge respectable, semblent être devenus des évaluateurs professionnels), ni comment les dossiers ont été étudiés : autant les mathématiciens ont décrit en détail leurs procédures (ils ont publié une Note d’information du comité d’experts d’attribution de la PES) autant mes collègues de la section 19, “sociologie, démographie” sont restés muets malgré les demandes d’explicitations.
On a une idée des conclusions générales auxquelles les experts nommés ont abouti. Il semble que, bien que cette prime d’excellence scientifique a été présentée comme une manière d’encourager les jeunes chercheurs (par des incitations financières personnelles), les personnes classées “A” soient plus souvent des professeurs d’universités que des maîtres de conférences.

L’université Paris 8 a fait la même chose, en réservant les primes aux professeurs :

Pour l’instant, le nom des heureux destinataires des 6000 euros n’est pas disponible, ni dans les compte-rendus du conseil d’administration, ni dans ceux du conseil scientifique. Mais je ne suis pas dedans.

L’expérience que j’en retire est médiocre : si mon dossier a été évalué, je n’en connais pas l’évaluation (il n’y a visiblement aucun moyen d’obtenir les rapports ou sa note, aucun des experts ne m’a contacté); et surtout, ne sachant pas qui, dans mon université ou ma discipline, a été bien classé, il est difficile de se faire une idée des exigences des évaluateurs.

En conclusion : c’est fort étrange, une évaluation sans retour. C’est flou.

Note : Je n’ai pas abordé ici l’opposition collective à la mise en place de ces primes. Ce sera pour une autre fois.

Je suis en réunion

Une secrétaire (oups !) une coordinatrice doit gérer non seulement le temps des autres, mais aussi son propre temps. Pour ce faire elle dispose de petits bouts de papiers et de ruban plastique autocollant.
je-suis
Bien entendu, je n’ai pas réussi à photographier le “papier magique”, celui qui dit “je reviens tout de suite“.