Un article plutôt sympathique, dans le journal “L’Alsace”, sur un sex-shop de Colmar, le “Sans Tabou” : Reconversion De l’usine à papiers aux sex-toys :
Rien ne prédisposait Frédéric à devenir le nouveau patron de l’unique sex-shop de cette bonne ville de Colmar. Rien, excepté la nécessité de se reconvertir professionnellement. Ex-syndicaliste CGT de l’usine papetière Matussière et Forest à Turckheim durant 21 ans, ce quadragénaire sympathique et détendu a senti le vent tourner dès 2007. Lors d’un barbecue, il fait la connaissance des époux Schamberger, à la recherche d’un repreneur pour leur petit commerce, rue de la Grenouillère, créé en 1979.
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Un autre article plutôt sympathique, dans L’Aisne Nouvelle, sur un sex-shop de Bohain-en-Vermandois (6600 hab.)
Un sex-shop ouvrira ses portes fin décembre à Bohain. Son gérant, Eddy Delatre, est bien connu des commerçants de la cité. Mais cette nouvelle boutique suscite des réserves.
Bien connu dans le canton, pour, entre autres, être né dans la cité Seboncourtoise, Eddy Delatre [Eddie Delattre] a depuis quelques années créé plusieurs magasins de prêt à porter à Bohain. Contre vents et marées, il va ouvrir un sex-shop sur la place Michel-Pezin, là ou se trouvait un magasin informatique. Ce magasin libertin – c’est le nom de l’enseigne – ouvrira fin décembre sur 100 m2.
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« Dans le prêt à porter, la concurrence est trop importante et déloyale. Il nous est difficile de nous battre avec les grandes surfaces, nous n’avons pas les mêmes armes… Voilà plus de dix ans que je lutte, car le commerce c’est mon dada. Vous savez, être commerçant ça ne s’improvise pas, ce n’est pas un jeu et pour moi l’ouverture d’un sex-shop n’a rien d’extraordinaire. C’est un commerce comme un autre (…) »
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Le Courrier Picard en avait aussi parlé (et je reproduis ici la photo…) :
Le commerçant ne prévoit pas d’embaucher, « sauf si un jour, nous sommes moins taxés », mais entend rester innovant et veut continuer à se diversifier. « On n’a pas le choix. Regardez, dans la restauration ils sont nombreux maintenant à vendre des kebabs. Le gâteau se réduit obligatoirement… »
Pour Claude Sarasin, président de l’Union Commerciale de Bohain (UCB), cette ouverture de magasin est une bonne nouvelle : « C’est un commerce comme un autre, j’espère [RC]qu’il prendra sa carte à l’UCB l’année prochaine et je lui souhaite de réussir. »
Le magasin ouvrira avant la fin du mois. La date exacte n’a pas encore été arrêtée. Il ne devrait ouvrir qu’en fin de journée, à partir de 16 heures.
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Encore un article sympathique, et dans une autre région. Dans le quotidien
La Dépêche :
Elle ouvre le premier sex-shop ariégeois :
la nouvelle va en surprendre plus d’un… À une encablure de l’église Notre-Dame-du-Camp, au 4, rue Lakanal (ça ne s’invente pas), une boutique de jouets sexuels vient d’ouvrir. À l’extérieur, la devanture est discrète, pas de signes ostentatoires, ni d’ex-voto dédié à la gloire de Rocco Sifredi, qui est au sexe ce que la lampe à iode est aux longues portées. Non, en vérité, le regard est juste attiré par un énigmatique « BDS Toy » qui s’étire avec langueur sur la vitrine. Entendez « boutique de jouets sexuels », autrement dit un sex-shop.
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Un véritable coup d’État mené par une jeune et jolie Appaméenne, Béatrice Pujol, menue brunette qui n’a pas froid aux yeux et qui, depuis la mi-décembre, a décidé d’investir un marché resté vierge depuis quinze ans.
« Le sexe, c’est important dans la vie », assène avec zénitude la pionnière
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Récemment, dans un Monoprix du 19e arrondissement, je suis tombé sur un rayon entier de produits proposant “double action”, “double stimulation”, “Xtra pleasure”, “vibration G”, “gel orgasmique féminin” et un “vibromasseur à intensité variable pour de nouveaux plaisirs”. Heureusement, le tout était dans le rayon “minceur”.
Est-ce à chaque fois le rayon “minceur” qui se trouve ainsi reconverti ? Ou existe-t-il des Monoprix dans lesquels le titre du rayon est, plus explicitement “préservatifs et vibromasseurs” ?